mercredi 3 juillet 2013 par Jeune Afrique

Le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion des ex-combattants est-il en panne en Côte d'Ivoire ? À en croire la multiplication des incidents impliquant d'anciens acteurs de la crise postélectorale, il semble patiner.

Les incidents se multiplient en Côte d'Ivoire, dans un contexte d'insécurité globale et de panne apparente du processus de désarmement et démobilisation. Après l'attaque de gendarmes dans l'Ouest, fin juin, celle d'un convoi officiel transportant notamment Fidèle Sarassoro, directeur de l'Autorité pour la démobilisation, le désarmement et la réinsertion (ADDR) des ex-combattants, a tué un gendarme, le 1er juillet, dans le Nord.
Près de Kong, une petite ville de la région [fief de la famille du président Alassane Ouattara, NDLR], on a été attaqué par des coupeurs de routes . Un gendarme est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures , a indiqué un journaliste qui avait pris place dans le convoi, faisant état de deux autres blessés. Il y a eu deux blessés, un gendarme et un civil , confirme une source sécuritaire.

Attaque de commissariat

L'incident a eu lieu le même jour que des violences à Tengréla, ville plus au nord située près de la frontière malienne. Deux ex-combattants qui étaient à moto ont refusé de s'arrêter à un barrage, raconte un habitant
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