lundi 8 juillet 2013 par L'intelligent d'Abidjan

24 décembre 1999, septembre 2002, novembre 2010, la Côte d'Ivoire dégringole et explose. Les coupables ? C'est bien les Ivoiriens eux-mêmes. Les hommes politiques, dont les taux d'intérêt ont vite grimpé, après la mort de Félix Houphouët-Boigny, sont les vrais coupables du désordre ivoirien. Il y a aussi, les religieux musulmans, les dignitaires chrétiens, la société civile ivoirienne. Tous ont leurs responsabilités, dans la crise ivoirienne. Du 24 décembre 1999 au 22 septembre 2002, en atterrissant à novembre 2010, la presse ivoirienne, toutes tendances confondues n'a fait aucune recherche constante de lucidité dans le traitement de la crise. Elle a fait des excès spéculatifs d'informations destructives, dans une nouvelle entité géographique, dont la carte s'appelait : ?'Centre-Nord-Ouest'' : CNO. La crise ivoirienne c'est bien la responsabilité des Ivoiriens eux-mêmes, complices par fourniture, des ?'moyens d'urgence'' à la communauté internationale de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire. La crise en Côte d'Ivoire, c'est bien la responsabilité des acteurs politiques ivoiriens eux-mêmes : qui ont voulu simplement plaire à la France, aux Etats-Unis aux Asiatiques, ou à l'Union Européenne. Chacun a choisi un modèle social pour convaincre ou battre la communauté internationale, elle-même stressée pour la gestion du monde. Regardez comment, les hommes politiques ivoiriens ont toujours recours aux médias français, radio France internationale, France 24, sans oublier les quotidiens, Hebdo, les mensuels français de la presse écrite pour faire passer leur choix de société aux Ivoiriens.

Ni Henri Konan Bédié, ni Alassane Ouattara, prêtent une oreille attentive de professionnels politiques à la ?'tribune'' d'invité de l'union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire. Pour eux la radio, la télévision ivoirienne n'ont pas véritablement une audience d'écoute. La presse écrite est ?'libertine''. Ils acceptent facilement les critiques de Radio France internationale, les commentaires de Jeune Afrique , les analyses de ?'Libération'' ?' Le Point'', ?'L'Express'' ou ?'Le Monde''. Et se fâchent rapidement contre la presse écrite ivoirienne, qu'ils considèrent contenir d'énormes perversités. En toute sincérité, si la Côte d'Ivoire se trouve aujourd'hui ?'frelatée'', ce n'est pas la faute des autres. C'est bien la responsabilité des Ivoiriens eux-mêmes. Les mosquées et les églises en Côte d'Ivoire sont devenues des entreprises sociopolitiques. On se sert de la religion pour faire de fausses visions. On s'enrichit, avec de fausses révélations, au lieu d'invoquer Dieu le tout-puissant, maître des mondes, pour parfaire les Ivoiriens dans leurs relations avec la création. Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire ressemble à un vrai parc d'attraction politique.

Tout le monde ?'s'amuse''. Tout le monde dit tout sans un vrai ticket de crédibilité. ?J'ai vu des hommes politiques ivoiriens s'appeler Nelson Mandela . Julius Nyéreré ou Barack Obama . Aucun homme politique en Côte d'Ivoire ne ressemble au sud-africain Nelson Mandela. Le Tanzanien Nyéréré, père de l'Indépendance de son pays a démissionné du pouvoir, pour céder le fauteuil présidentiel aux jeunes cadres tanzaniens. L'Américain Barack Obama n'a pas été formé dans un parc d'attraction politique. Il a suivi toutes les étapes politiques et historiques de son parti : Militant, sénateur , puis chef de l'exécutif américain, avec une vision lumière pour la société américaine. Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire est devenue politiquement frelatée à cause des Ivoiriens eux-mêmes. De 1999 à 2010, les événements douloureux, survenus en Côte d'Ivoire ne doivent rien au hasard. C'est la faute des Ivoiriens eux-mêmes. L'explosion politique a été bel et bien assurée par la société civile, les hommes politiques, la presse ivoirienne toutes tendances confondues, les religieux. Evidemment cette ?'sauce'' à l'ivoirienne a fait office de scénario pour la communauté internationale en vue de mettre les étiquettes sur sa ?'participation'' à la crise ivoirienne. Depuis 1999, la Côte d'Ivoire est devenue un parc d'attraction politique, avec comme producteurs, les meilleurs ivoiriens, les metteurs en scène comme l'Onu, la Cedeao, la France et les Usa.

Ben Ismaël

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