mardi 9 juillet 2013 par Le Patriote

Les victimes de la crise postélectorale ne sont pas contentes de leur traitement. Elles ont crié leur ras-le-bol hier à l'espace de l'ancien marché du Plateau par un sit-in. Mais aussi à travers la lecture de leurs revendications, au nombre de 6. Il s'agit selon Issiaka Diaby, président du Collectif des victimes en Côte d'Ivoire , CVCI, de la prise en charge médicale et sociale immédiate des blessés de la crise postélectorale 2010-2011 par le lancement d'un plan d'urgence national en leur faveur en vue du respect de leurs droits à une assistance sociale et médicale et au nom de l'égalité de tous en droit et en dignité ; de la prise en charge des funérailles des victimes exhumées des fosses communes et tombes isolées au nom du respect du droit culturel, coutumier et religieux ; de la création d'un secrétariat d'Etat chargé des victimes, pour la promotion, la protection et la défense du droit des victimes et parents de victimes ; de la délivrance de documents administratifs et médicaux pour la reconnaissance juridique des victimes ; de la mise en ?uvre d'action sociale en faveur des parents des victimes assassinées, disparues ou invalides suite à des exactions d'atteinte à leur intégrité physique : ciblant les orphelins, les veuves se retrouvant avec un ou plusieurs orphelins en charge, les personnes âgées et les familles dont les ou la personnes ressources ont été assassinées ou portées disparues et l'obtention d'une assistance judiciaire aux victimes et parents des victimes, au nom de l'égalité de tous en droit et en dignité. Pour les manifestants, il s'agit d'un acte d'avertissement en attendant d'engager des actions d'envergure si le gouvernement restait silencieux devant leurs revendications.

TL

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