mardi 16 juillet 2013 par RFI

Le parti de l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo a rejeté officiellement hier, lundi 15 juillet, l'appel du président Alassane Ouattara au repentir pour la crise meurtrière de 2010-2011 qui a fait 3 000 morts. La semaine dernière, le numéro un ivoirien avait exhorté le Front populaire ivoirien (FPI) à se repentir de la crise postélectorale . Dans un communiqué envoyé à la presse, le FPI juge que les vrais criminels sont du côté du pouvoir actuel et conditionne la reprise du dialogue avec le gouvernement entamé au début de l'année.

La libération immédiate du secrétaire national de la Jeunesse du FPI, Justin Koua, arrêté début juin, l'arrêt des persécutions, des arrestations, des enlèvements et de l'emprisonnement des personnalités de l'opposition , la mise en ?uvre des points d'accord déjà obtenus depuis le début des négociations, comme le paiement des arriérés du financement des partis politiques et le dégel des avoirs des membres du parti. Voilà entre autres les conditions que pose le FPI, le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour retourner à la table des discussions avec le gouvernement. ... suite de l'article sur RFI

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