mercredi 17 juillet 2013 par Le Patriote

Le Front populaire ivoirien a encore démontré son dégout et surtout son mépris pour la vie humaine. Réuni, avant-hier, le comité central du parti bleu, dans une analyse bancale de la situation politique en Côte d'Ivoire, a rejeté du revers de la main l'appel à lui lancé par le président de la République l'invitant à la repentance, le pardon vis-à-vis des victimes de la crise postélectorale.

En effet, au terme de sa visite d'Etat dans le district des savanes tenue du 2 au 8 juillet, le chef de l'Etat a recommandé au FPI de prendre le train de la paix et de la réconciliation nationale en marche depuis son avènement aux affaires. Ainsi le premier citoyen ivoirien a estimé que l'ancien parti au pouvoir devait posé un acte fort d'humilité en demandant pardon aux nombreuses victimes du refus de son champion de quitter le palais présidentiel en dépit de sa lourde défaite dans les urnes. Un refus qui a précipité la Côte d'Ivoire dans une crise violente et surtout meurtrière après l'élection présidentielle de 2010. Bilan officiel de cette folie destructrice qui s'est emparée des refondateurs : 3000 morts. Cependant, Miaka Ouréto et ses camarades pour qui la vie humaine ne pèse pas le poids d'une feuille morte et n'a rien de sacré, n'ont eu cure de cet appel du chef de l'Etat. En lieu et place du pardon et de la repentance attendus par les victimes, le FPI veut plutôt de l'argent. Le comité central exige la matérialisation de la mise en ?uvre effective des points de convergence obtenus lors de la première parties des négociations, particulièrement le paiement effectif des arriérés de 2011 et 2012 du financement publics des partis politiques dû au FPI et le dégel des avoirs, a honteusement indiqué le Comité central.

Quel mépris ! Pendant qu'il est question de redonner tout son sens à la vie des milliers de personnes qui ont péri sous les balles assassines où dans les flammes de la haine des milices et autres mercenaires du FPI par le pardon, le parti à la rose évoque plutôt des questions de financement des partis politique pour prendre part au dialogue républicain. Faut-il en rire ou en pleurer? En tous cas, les observateurs avertis de la scène politique ivoirienne ne sont pas surpris de cette attitude insolente des refondateurs. Eux, qui, au pouvoir, ont battu tous les recors de tueries, d'assassinats et atrocités en Côte d'Ivoire. Comme quoi le FPI n'est pas prêt ni aujourd'hui ni demain à accorder à la vie humaine tout son caractère sacré. Dommage !

Lacina Ouattara

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