mardi 23 juillet 2013 par Le Patriote

Mieux vaut tard que jamais, a-t-on coutume de dire. Une semaine après la décision du gouvernement de les traquer, les véhicules de transport urbain en situation irrégulière, ont commencé à se mettre en règle. Notre équipe de reportage a pu se rendre compte de la volonté de ces acteurs de ce mode transport, de se conformer à la réglementation en vigueur. De Port-Bouët à Cocody, en passant par Koumassi, tous les véhicules ne répondant pas aux critères ont tous garé, le temps de régulariser leur situation. Gueï Laurent exerce sur la ligne Port-Bouët / Yopougon. Il salue la décision du gouvernement de mettre la pression sur eux pour avoir des papiers.

C'est une bonne mesure car elle nous a permis de nous mettre en règle. Seulement, je pense que la décision a été un peu brusque , estime-t-il. Gueï dit être à la recherche de moyens pour avoir tous les documents pouvant lui permettre de travailler en toute quiétude. Tahou Filipe qui est sur le même axe a régularisé sa situation. On fait du transport, c'est normal qu'on soit en règle. Tous les chauffeurs des taxis intercommunaux ont entrepris des démarches pour se mettre en règle vis-à-vis de la loi. Vous le constatez vous-même, il y a peu de véhicules. Ils sont garé tous pour avoir les papiers qui leur permettra de faire le Transport , explique M. Tahou. Diallo Soumaïla, président des chauffeurs des taxis intercommunaux d'Abidjan soutient que nombreux sont les véhicules banalisés qui ont entamé les démarches administratives pour avoir les documents de transport urbains. La difficulté pour les acteurs de ce type de transport est, selon lui, le statut. On a fait tous les papiers. C'est seulement à la visite qu'on refuse de nous donner un document de transport urbain. On voudrait que le gouvernement essaie de nous aider en nous facilitant les choses , supplie M. Diallo.

Zana Coulibaly

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