Les 15 et 16 juillet 2013, s'est tenue à la salle de conférence internationale d'Abuja, le Sommet Spécial de suivi des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine sous le thème Appropriation, responsabilité et viabilité dans la lutte contre le VIH/sida, la Tuberculose et le Paludisme en Afrique : passé, présent et avenir
Le Dr Raymonde GOUDOU COFFIE, Ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, représentait SEM Alassane Ouattara, Président de la République de CI à ce sommet.
Les présentes assises avaient pour but essentiel de faire le point des engagements douze ans après l'adoption par les Chefs d'Etat et de Gouvernement des déclarations et cadres d'action.
il a été demandé que la santé reste au c?ur de l'Agenda de développement post 2015 de tous les pays.
Dans son adresse, Dr Raymonde GOUDOU COFFIE Ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, a exprimé les remerciements de l'Etat de Côte d'Ivoire à tous les partenaires techniques et financiers en particulier au PEPFAR, à ONUSIDA et au Fonds Mondial et a terminé son intervention en relevant que:
"L'investissement dans la santé est à prendre véritablement en compte parce que sa faiblesse a un lourd impact sur le développement économique et social des Etats Africains."
Les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine, réunis en session spéciale du sommet d'Abuja, se sont engagés entre autres à
· Accélérer la mise en ?uvre des précédents engagements d'Abuja
· Mettre en place des stratégies pour le financement diversifié, équilibré et durable de la santé en particulier de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à travers l'élaboration de plans stratégiques d'investissement dans la santé et de stratégies de financement novateur y compris du secteur privé
· Revoir les lois et politiques pertinentes au niveau national et régional afin de renforcer la protection fondée sur les droits pour toutes les populations vulnérables dans le contexte des trois maladies
· Renforcer le système de suivi et d'évaluation aux niveaux national, régional et continental pour une meilleure mise en ?uvre des engagements ainsi que pour l'appropriation et la responsabilité
· Eradiquer la transmission du VIH de la Mère à l'Enfant tout en maintenant leurs mères en vie et en éliminant l'impact disproportionné des trois maladies sur les enfants, les filles, les femmes.
· Intégrer les services de santé en matière de sexualité et de procréation de planification familiale et de lutte contre le sida à travers le renforcement des mesures préconisées dans les précédents engagements en vue d'améliorer la santé maternelle, néonatale et infantile en assurant l'intégration qui est nécessaire à la création de synergies entre les programmes de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme d'une part et le programme de santé maternelle, néonatale et infantile d'autre part.
· Investir dans l'intégration des programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose et intensifier l'utilisation des techniques de diagnostic et de traitement précoce des trois maladies
· Prendre des mesures délibérées et vigoureuses pour accélérer l'accès des enfants et des adolescents au traitement anti rétroviraux dans le continuum des soins et soutenir la campagne Traitement 2015 lancée par l'ONUSIDA et l'OMS.
· Accorder la priorité à la santé dans l'agenda de développement post 2015 et dans l'agenda 2063 de l'Union Africaine ainsi qu'à l'éradication du VIH/sida, de la Tuberculose et du paludisme en Afrique et la réalisation des objectifs
· Accélérer la mise en ?uvre de la feuille de route de l'Union Africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale dans la lutte contre le VIH/sida et la tuberculose et le paludisme en Afrique et renforcer les plates formes de responsabilité
La Déclaration a été adoptée par acclamation après les amendements enregistrés.
Source service communication MSLS