Ce sont au total 318 ex-combattants venus de différentes localités de l'Ouest du pays qui passent en ce moment même la visite médicale à Man après un mois de cours théoriques de conduite. Cette phase est couplée avec celle du pré enregistrement par la SONAT. Une délégation de l'ADDR, conduite par Dr Soro Karna, chef de la division Désarmement, Démobilisation et Réinsertion séjourne à cet effet dans l'Ouest depuis le lundi dernier. La structure en charge du désarment et de la réinsertion des ex-combattants, selon Dr Soro Karna entend donner un coup d'accélérateur au processus de réintégration de ceux-ci. Ce qui, selon lui, explique sa présence sur le terrain. Le DG Fidèle Sarassoro, nous a instruit en tant que structure technique d'accélérer le processus par rapport à la programmation qui a été faite et validée par le chef de l'Etat. C'est pourquoi en même temps que les ex-combattants admis aux emplois directs c'est-à-dire douanes, eaux et forêts et gardes pénitenciers sont en formation nous avons entamé un processus pour traiter ceux qui ne remplissent pas les critères pour entrer dans ces corps et que nous appelons les artisans confirmés , a expliqué Dr Soro Karna. Aussi l'ADDR n'entend pas faire les choses à moitié. Ensemble avec les différents responsables des ex-combattants, a expliqué Dr Soro Karna, les listes ont été validées. Pour s'assurer qu'il s'agit des vrais ex combattants. Le projet tricycle pour lequel les 318 ex-combattants passent la visite médicale en vue de l'obtention du permis de conduire, toutes catégories, selon Dr Soro Karna, a été expérimenté dans le nord du pays où il rencontre un succès en ce qui concerne la réintégration des ex-combattants. Pendant que ces ex-combattants sont ici pour passer la visite médicale et en train d'être p réenregistrer d'autres environs 1000 qui sont des mécaniciens, des menuisiers se font recevoir à notre bureau pour venir confirmer les projets pour une formation qui démarre dès le lundi prochain, a fait savoir le chef de mission de l'ADDR. Selon lui avant la fin de l'année, ce sont entre 1000 et 1500 ex-combattants qui devront être pris en charge à l'ouest du pays pour un effectif de 7000 ex combattants.
Rahoul Sainfort (Correspondant régional)