lundi 29 juillet 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Le ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon a officiellement lancé le vendredi 26 juillet, le programme de développement du crédit-bail en Côte d`Ivoire. Pour lui, la recherche de solutions durables à la problématique du financement des activités économiques et particulièrement celles relatives aux PME, a toujours été au c?ur des initiatives des dirigeants. Selon le ministre, les difficultés persistantes d'accès au crédit des PME, contrastent paradoxalement d'avec la multiplicité croissante et le nombre d'institutions bancaires sans cesse en augmentation. D'où le crédit-bail qui présente une solution innovante de financement permettant aux petites entreprises, qui pour la plupart n'ont ni antécédent en matière de crédit ni autre garantie pour pouvoir obtenir un prêt bancaire, de financer leurs besoins en équipement, a éclairé M. Billon. Cassandra Colbert, représentante résidente de la Société financière internationale (SFI), partenaire au projet, a affirmé que l'initiative vise à promouvoir le développement du secteur privé. Tout en appuyant le redressement économique par l'amélioration du climat d'investissement. Pour elle, le crédit-bail est le mécanisme alternatif en faveur des PME. Le crédit-bail est un mécanisme financier contractuel par lequel une société de financement (le crédit-bailleur) achète un bien et le met à la disposition d'une autre personne (le crédit-preneur ou locataire), moyennant le paiement d'un loyer. Le locataire n'est donc pas propriétaire du bien mis à sa disposition, mais pourra, à l'échéance, racheter ce bien ou continuer à le louer, ou encore mettre un terme au contrat. C'est en 1976 que le crédit-bail démarre en Côte d'Ivoire par le financement du crédit véhicule. En 2009, les entreprises du crédit-bail ont accordé environ 35 milliards de Fcfa de financement au tissu économique de la Côte d'Ivoire. Malgré les avantages que présente le crédit-bail, ce mécanisme traîne à percer en Côte d'Ivoire à cause de l'absence de règles de développement de cet instrument, de l'environnement juridique et fiscal défavorable et de la taxation élevé des intérêts. Les PME dans leur ensemble représentent 98% des entreprises recensées par le PND, et contribuent à hauteur de 18% à la formation du PIB et à 20% à l'emploi moderne.


Franck O.

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