mardi 30 juillet 2013 par Le Patriote

Le président de l'Association pour la Protection des Consommateurs Actifs de Côte d'Ivoire (Aproca-ci), SOUMAHORO Ben N Faly a organisé hier une conférence de presse pour expliquer les principales causes de la flambée des prix des denrées dans les marchés. Nous avons effectué une tournée en marge de la visite d'Etat du Président de la République, Alassane Ouattara, dans le district des savanes. Cette tournée a été porteuse car elle nous a permis de mettre à nu de faux arguments sur la cherté de la vie liée au racket , a dit d'entrée, Soumahoro Ben N Faly. En effet, selon le conférencier, les faux frais qui étaient pratiqués et imposés aux camions de marchandises, ont connu une baisse drastique ces derniers temps.

Le camion de 35 b?ufs qui payait 950000 FCFA en 2010, de la frontière du Nord à Abidjan, payent aujourd'hui 75000 FCFA. Celui de l'igname débourse 20000 FCFA du Nord à Abidjan, au lieu de 150000 FCFA, il y'a 3 ans. Aussi, a ajouté Faly, un camion de choux, tomate, oignon, piments, haricot, pomme de terre et arachide déboursait 450.000 FCFA en 2010, de la frontière du Nord à Abidjan. Une somme réduite aujourd'hui à 200000 FCFA. Pour lui, le racket n'est nullement la principale cause de la cherté de la vie. Brandir à chaque fois le racket comme la cause principale de la cherté de la vie ne tient plus et n'est qu'une moquerie à l'endroit des consommateurs que nous sommes , a décrié le président de l'Aproca-ci. Et d'encourager le Ministère d'Etat, Ministre de l'intérieur et de la sécurité et le Ministère de la défense, à amplifier la lutte pour bannir les poches de résistances. Ben N Faly a ensuite retracé l'évolution des prix des denrées sur le marché de 2012 à 2013. Le sac de 120 kg d'oignons qui s'achetait à 30000 FCFA, l'année dernière, se vend aujourd'hui à 65000 FCFA. Le carton de 15 kilogramme de tomate se vend à 4500 FCFA contre 3000 FCFA en 2012. Selon Soumahoro, cette flambée s'explique par le fait que les pays importateurs comme le Niger et le Burkina Faso, sont présentement dans la période non propice à ces cultures. Parlant de l'augmentation du lait, il a accusé la direction générale de la douane et certains industriels, qui ont instauré la Taxe Conjoncturelle à l'Importation (Tci), sur le lait concentré et non sucré au prix du déclenchement qui est de 1340FCFA le kilo net, le 11 Février dernier. Pour finir, il a invité le ministre du commerce, de l'artisanat et de la promotion des pme, Jean Louis Billon à rencontrer les opérateurs économiques et à faire des propositions concrètes pour le bonheur du consommateur.

Soumba.O

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