mardi 30 juillet 2013 par AIP

Yamoussoukro ? Les gouvernements de Côte d'Ivoire et du Burkina Faso ont conclu, mardi à Yamoussoukro, une vingtaine d'accords de coopération, avec à la pointe de ces engagements, des projets d'interconnexion des infrastructures, notamment dans les domaines des voies routières, ferroviaire et de l'énergie.

Les accords de Yamoussoukro prévoient la construction d'une autoroute reliant la capitale politique et administrative ivoirienne, Yamoussoukro, et la capitale du Faso, Ouagadougou, d'un coût estimé 2200 milliards de FCFA, ainsi que la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadoudou, avec extension à Kaya puis à Tambao dans le Nord-Est du Burkina Faso.

Les chefs d'Etat prévoient l'intégration de nouveaux axes de coopération au TAC notamment la facilitation du transport et du transit aux frontières communes, la création d'un cadre de concertation entre les experts et hauts fonctionnaires de la sécurité, la coopération militaire et technique, la lutte contre la traite transfrontalière d'enfants.

Le document cadre ainsi adopté a été le ferment d'engagements pris en commun en 2009 à Abidjan puis en 2011 à Ouagadougou pour la réalisation de projets intégrateurs visant principalement la consolidation de la coopération transfrontalière, le renforcement des échanges commerciaux, le développement du secteur rural et de celui des transports, à travers l'édification de grandes infrastructures routières et ferroviaires , a rappelé le Président Compaoré.

Selon M. Compaoré, l'objectif assigné à cette construction dont les dirigeants et les acteurs du développement du continent suivent avec un grand intérêt, est de faire de l'axe Ouagadougou-Yamoussoukro un modèle exemplaire de coopération sud-sud, un vecteur de progrès économique et social dans la sous-région ouest africaine, et un outil majeur au service de l'intégration de notre espace économique.
Commentant ces accords, le Président Ouattara s'en est réjoui, avant de relever sa vision commune avec son homologue Burkinabè sur la question de l'intégration économique et sociale en Afrique de l'Ouest.

() J'ai foi qu'ensemble, comme nous avons su le faire par le passé, que nous donnerons le coup de départ d'une nouvelle étape, à l'amorce d'un nouveau cycle de développement de nos relations, que nous souhaitons davantage tournées vers plus de croissance, de développement et de bien-être de nos populations", a-t-il déclaré.


zgrp/tm

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