mardi 30 juillet 2013 par Afrik.com

Je voudrais d'abord consacrer la présente tribune à comprendre pourquoi le Président Abdou Diouf, Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, a jugé que le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro, pouvait mener à bien une mission d'apaisement et de dialogue au c?ur du bourbier politique égyptien.

Ce ne sont pas seulement les élections démocratiques qui font la légitimité des politiques. Ce sont aussi les situations où ils se révèlent à la hauteur des enjeux de leur époque. La figure du grand homme, dans la Raison dans l'Histoire[1] de Hegel, renvoie précisément à cette correspondance du Singulier et de l'Universel, par la médiation du Particulier. Nous voici, en situation de vérifier à nouveau ce triple référentiel. Lorsqu'un homme politique s'installe dans le diapason de l'International, un pas irréversible est franchi vers la consolidation de sa carrure d'homme d'Etat. On pourrait même, en référence à l'histoire antique, dire que tout grand homme politique doit avoir connu son Egypte, tel un voyage au c?ur de la grandeur politique. N' appartient-il pas alors aux scrutateurs du politique de comprendre pourquoi cela a été possible, mais aussi de faire comprendre pourquoi rien ne sera jamais plus comme avant, pour cet homme politique, pour ses partisans, pour ses amis et pour ses ennemis ? ... suite de l'article sur Afrik.com

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