lundi 5 aout 2013 par Le Patriote

C'était l'émeute hier, aux environs de 14 heures, dans un quartier de Zone 4, précisément aux abords des rails situé non loin de la rue du canal. La raison : Un éboueur ( ramasseur de poubelles), d'une trentaine d'années répondant au nom de Franck Olivier Malan, a été tué par une bande de trois individus, dont un certain Ahmed. Les amis de la victime, arrivés sur les lieux, quelques minutes après le départ des bourreaux, ont manifesté leur mécontentement en brûlant tout sur leur passage. Ils ont incendié les maisons des riverains sous prétexte que ces derniers ont assisté à la mort de leur "frère" sans intervenir. En effet, selon les habitants interrogés, Ahmed (le bourreau) et sa bande composée de deux jeunes, ont brisé le crâne de leur victime à l'aide de brique. Ils sont venus le trouver là et ils ont commencé à le battre jusqu'à ce que mort s'ensuive , a expliqué un jeune du quartier qui a assisté de loin à la scène. Quant au frère de la victime, Bohoussou Kouamé, il explique qu'une affaire de téléphone portable est à la base de cette tragédie. J'étais avec mon frère (Franck Olivier) ce matin. Il a acheté un nouveau portable à 7000 FCFA au marché. Nous nous sommes quittés et je suis allé à Gonzagueville. Quelques heures après, on m'appelle pour me dire que ce dernier est en train de mourir. Je cours, j'arrive là, et je le vois mort. J'essaie de comprendre ce qui s'est passé et on me dit que les jeunes qui ont tué mon frère lui reprochaient d'avoir volé leur portable. C'est-à-dire le portable que je l'avais vu acheter , relate Kouamé. D'autres sources battent en brèche cette assertion. Elles affirment que c'est une histoire de "territoire" qui a occasionné ce drame. Ahmed est un dealer. Il connaissait bien Olivier. Les deux sont des vendeurs de drogue et chacun à son territoire. Ils ont tué Olivier parce qu'ils voulaient qu'il quitte leur territoire , a révélé un témoin. Un détachement de policiers et de gendarmes est arrivé sur les lieux du drame aux environs de 15 heures pour essayer de calmer les esprits. Car la tension était vive au moment où nous quittions les lieux.

Soumba.O

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023