lundi 19 aout 2013 par AIP

Korhogo - Le chef du bureau régional de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR), M. Doumbia Brahima, conseille aux ex-combattants du district des Savanes la patience, se tenant à leur disposition pour livrer toutes informations utiles sur l'évolution de leurs dossiers.

"Je suis à l'écoute des ex-combattants, qu'ils aient un peu de patience", a déclaré le chef du bureau de l'ADDR de Korhogo qui a échangé avec la presse, vendredi, pour donner des précisions sur la réinsertion des ex-combattants dans le district des Savanes, en vue de mettre fin aux rumeurs et murmures.

M. Doumbia a indiqué qu'environ le tiers de l'effectif (1200 sur 3885 ex-combattants) a pu être réinséré dans divers domaines d'activités, ajoutant que le projet tricycle au profit de 399 d'entre eux sera bouclé d'ici mercredi, par une remise de permis de conduire, d'une police d'assurance d'un an et le paiement d'un pécule de 40.000 FCFA par l'ONUCI à chaque bénéficiaire.

Il a fait savoir, par ailleurs, que 1.007 demandes confirmées de réinsertion dans le secteur de l'artisanat sont en attente, avant de rassurer qu'au terme du projet tricycle, 200 ex-combattants seront servis chaque mois.

Un problème de leadership serait à la base des manifestations enregistrées ces derniers temps au sein des ex-combattants, indique-t-on.

A la question de savoir les véritables causes, M. Doumbia a laissé entendre que "l'ADDR ne s'implique pas dans les conflits entre ex-combattants", leur conseillant toutefois d'éviter la pagaille.

"Rien ne peut être obtenu avec la violence", a conclu le chef du bureau régional de l'ADDR.

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