mardi 20 aout 2013 par Ambassade des USA

Washington ? Le représentant des États-Unis pour le commerce extérieur, Mike Froman, a déclaré que les représentants des entreprises et du gouvernement, aux États-Unis et en Afrique subsaharienne, devraient s'unir afin de favoriser l'expansion économique, en tirant des enseignements de leurs réussites et des autres partenaires commerciaux.

S'exprimant lors du premier des deux jours du Forum de l'AGOA (la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique) à Addis-Abeba, en Éthiopie, M. Froman a expliqué que les délégués présents au forum devaient s'attendre à une nouvelle AGOA après que la loi actuelle arrive à échéance le 30 septembre 2015. Des universitaires et des représentants de groupes civiques assistaient également à la réunion.

M. Froman a signalé que les discussions quant au renouvellement de l'AGOA devraient d'abord viser à trouver la réponse à plusieurs questions : où vont les produits exportés aux termes de l'AGOA et pourquoi ? Quelles exportations outre celles de matières premières ont le plus grand potentiel commercial ? Quelles exportations peuvent s'insérer dans les chaînes de valeur mondiales ? De surcroît, il a posé la question que peut-on faire pour élargir et diversifier l'AGOA ?

M. Froman a également souligné que les représentants africains devraient déterminer si chaque pays admissible aux préférences commerciales de l'AGOA disposait d'une stratégie active d'exportation ainsi que d'une approche favorisant l'approfondissement du libre-échange au sein de leur communauté économique régionale. Le président des États-Unis peut octroyer le statut d'admissibilité à l'AGOA à un pays d'Afrique subsaharienne, si ce dernier enregistre des progrès dans des domaines tels que l'établissement d'une économie de marché, le renforcement du pluralisme politique et de l'État de droit, l'éradication de la corruption et la mise en ?uvre de politiques visant à réduire la pauvreté et à protéger les droits de l'homme et du travail.

M. Froman a affirmé que, dans le cadre de l'examen de l'AGOA, les États-Unis devraient également se demander comment la loi pourrait améliorer l'aide technique, restructurer les centres commerciaux régionaux en Afrique et perfectionner la coordination avec les autres partenaires bilatéraux en matière de commerce sur le continent africain.

Les États-Unis de concert avec les pays africains devraient examiner méticuleusement les milliers de possibilités prévues par l'AGOA pour les lignes tarifaires en franchise de droits de douane et se demander quels pays participant à l'AGOA devraient être habilités à exporter certains produits, selon M. Froman. Ils devraient évoquer la pertinence d'un système progressif pour certains secteurs ou certains pays et déterminer comment les secteurs économiques africains compétitifs à l'échelle mondiale devraient être traités par rapport aux nouveaux secteurs.

M. Froman a déclaré que les États-Unis souhaitaient que les délégués échangent leurs idées lors du forum sur des questions commerciales telles que le pays d'origine et les mesures réglementaires reposant sur des données scientifiques. Les États-Unis aspirent également à en savoir davantage sur le coût élevé de la commercialisation de marchandises en Afrique subsaharienne. En outre, ils veulent savoir comment améliorer le commerce régional grâce à la facilitation des échanges, à l'harmonisation des régimes douaniers et au développement des infrastructures entre autres mesures.

M. Froman a déclaré que les pays africains pouvaient apprendre comment décrocher de nouveaux partenaires commerciaux et investisseurs et tirer des enseignements en matière de développement réussi en s'inspirant de pays d'Asie, d'Amérique latine et d'Europe.

Il a annoncé que les États-Unis et les membres de l'AGOA devaient envisager des moyens de renforcer les priorités multilatérales qui seront encore bien plus profitables aux pays en développement qu'aux pays développés et qui sont à même d'insuffler un élan favorable à une plus grande libéralisation commerciale multilatérale .

M. Froman a appelé les délégués à percevoir l'AGOA comme un tremplin pour la croissance, le développement et l'intégration économique mondiale de l'Afrique , et leur a dit qu'ils pouvaient apprendre comment l'Afrique peut se hisser au sein de la production mondiale et des chaînes de valeur et comment éviter les écueils habituels, tels que des exigences de localisation rigides qui constituent des obstacles aux échanges et entravent le développement d'industries.

Selon M. Froman, au cours des mois à venir, les secrétaires au Commerce, à l'Énergie et au Trésor des États-Unis devraient se rendre en Afrique afin d'évoquer le renforcement des relations économiques entre les États-Unis et l'Afrique. En outre, il a avancé que l'avenir de l'AGOA sera abordé lors d'un rassemblement de dirigeants africains organisé par le président Obama en 2014 à Washington.

L'AGOA ENCOURAGE LA CROISSANCE ET LE COMMERCE

Depuis 2001, les échanges entre les États-Unis et l'Afrique subsaharienne ont affiché une croissance de 250 % pour atteindre des importations et exportations d'une valeur de 72 milliards de dollars en 2012. Bien que les produits pétroliers représentent toujours la majorité des importations des É.-U., en 2012, les exportations de produits hors pétrole se sont élevées à 4,8 milliards de dollars, soit trois fois plus qu'en 2001. Ces importations comprennent des véhicules et des pièces détachées, des fruits, des noix et des fruits de mer ainsi que des produits à valeur ajoutée tels que des vêtements.

Les exportations africaines ont engendré des centaines de milliers de nouveaux emplois qui ont permis aux Africains, mais surtout aux Africaines, de soutenir leur famille d'une façon qui jadis, semblait impossible , d'après M. Froman.

Et de poursuivre : D'innombrables travailleurs africains dont les emplois dépendent de l'AGOA sont aujourd'hui en mesure d'acheter des biens et des services qui auparavant étaient au-dessus de leurs moyens.

M. Froman a précisé : L'AGOA a sans nul doute transformé la manière dont les États-Unis et l'Afrique interagissent sur les questions économiques et commerciales.
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