mercredi 21 aout 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Monsieur le Directeur de la publication,
Je vous informe que je suis le conseil habituel d Monsieur Diomandé Syndou dans le cadre de l'affaire visée en marge.
Dans sa parution numéro 2880 du 1er août 2013, relativement à ma plaidoirie pour la défense de mon client, intervenue à l'audience du 31 juillet 2013, le quotidien l'Intelligent d'Abidjan me prête des propos qui ont fait l'objet d'un encadré signé des initiales M.O. En effet il y a été indiqué que j'aurais affirmé d'une part que des mains obscures en voudraient à mon client et d'autres part que le FDPCC aurait déclaré que les travaux ont été commandés sur instruction du ministre de l'Agriculture d'alors, Monsieur Amadou Gon Coulibaly, à qui, une partie de l'argent des honoraires aurait été versée pour financer le RDR. Ledit article est conclu pour la phrase suivante : l'avocat crie au complot contre son client . Il s'agit là d'une distorsion inacceptable de mes propos, susceptibles de mettre à mal non seulement mon honorabilité et mon intégrité mais également celles de mon client et de Monsieur Amadou Gon Coulibaly.
C'est pourquoi, par la présente, je tiens à faire les précisions suivantes :
1-Sur les prétendues mains obscures qui en voudraient à mon client. A aucun moment de ma plaidoirie je n'ai fait mention de mains obscures qui en voudraient à mon client. Je ne me reconnais pas dans de tels propos.
2-Sur les prétendues commandes qui auraient été faites sur instruction du ministère de l'Agriculture d'alors, Monsieur Amadou Gon Coulibaly et dont les honoraires auraient prétendument servi au financement du RDR.
Tout au long de ma plaidoirie, je n'ai, à aucun moment, soutenu que les travaux avaient été commandés sur instruction de Monsieur Amadou Gon Coulibaly encore moins que les honoraires perçus par mon client à l'issue de ses missions d'audit auraient servi à financer le RDR. L'essentiel de ma plaidoirie a été de défendre les intérêts de mon client sur la base des textes légaux, des déclarations contenues dans les procès verbaux d'audition de certains acteurs de la filière café-cacao et des termes de l'ordonnance de mon lieu partiel et de renvoi en police correctionnelle du juge instructeur. A aucun moment je n'ai indexé un quelconque parti politique et encore moins Monsieur Amadou Gon Coulibaly. Vu la période fragile et transitoire que connait notre pays, mais surtout le rôle majeur joué par les médias dans le processus de réconciliation, il est nécessaire que soit porté à la connaissance des citoyens des informations vraies telles que délivrées par leurs auteurs. Je vous saurai gré de veiller à ce que soit publié dans votre quotidien l'Intelligent d'Abidjan, le président droit de réponse et ce, conformément aux dispositions des articles 55 et suivants de la loi numéro 2004-643 du 30 décembre 2004, portant régime juridique de la presse en Côte d'Ivoire.
Dans cette attente,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur de la publication, l'expression de mes sentiments distingués.

Yapi Claude Stéphane
Cabinet Konaté et Associés

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