mercredi 21 aout 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Depuis le lundi 05 août 2013, l'Etat a décidé l'interdiction du commerce ambulant, notamment la vente des journaux aux abords des routes et grands carrefours de la capitale économique, Abidjan. Cette décision est effectivement appliquée sur le terrain. Mais elle n'est pas faite pour arranger les acteurs du secteur de la presse. Koffi Konan, distributeur de journaux, fait savoir que cette situation, conduit à un véritable manque à gagner pour ces acteurs. C'est avec les vendeurs ambulants que nous réalisons nos plus gros chiffres d'affaires.

Avec cette interdiction, l'avenir sera difficile, a-t-il martélé. L'avenir sera certainement difficile parce que les choses semblent se compliquer davantage. Après les vendeurs ambulants de journaux, ce sont les tabliers qui sont menacés, selon un communiqué du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI). Après les vendeurs ambulants, on ne veut plus voir les tabliers vendent aux abords des grands carrefours, confirme Koffi Konan. Pour le GEPCI, si rien n'est fait par les pouvoirs publics, l'activité de presse va en pâtir. C'est pourquoi, le groupement a sollicité une rencontre avec le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko. Ce jour (Ndlr, hier mardi 20 août) le GEPCI a adressé une plainte audit ministre dans laquelle il l'informe des menaces graves qui pèsent sur l'activité de la presse en Côte d'Ivoire, mentionne le communiqué.

RD

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