jeudi 22 aout 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Le Syndicat des conducteurs de taxis (Sctci) tient du mercredi 21 août au vendredi 25 août 2013 à la Bourse du travail de Treichville, un séminaire de formation au profit des conducteurs routiers et les syndicats. Ce séminaire, financé par la Fédération internationale des Ouvriers du transport, a pour thème : bilan et perspectives sur le projet de Convention nationale des conducteurs routiers de Côte d'Ivoire. Selon M. Coulibaly Ladji, SG du Sctci, lors de son dicours à l'ouverture des assises, deux (02) ans après la crise post électorale, ils sont réunis dans un climat apaisé pour réfléchir ensemble sur le transport routier en général et les conditions de travail des chauffeurs en particulier. Il s'agira, a-t-il dit, de plancher sur la signature d'une convention discutée depuis quatre (4) ans. Une convention élaborée avec le patronat en mars 2009 sous le couvert des ministères de l'Emploi, des Transports et de l'Artisanat. Elle doit réglementer le travail dans leur secteur d'activités. La convention prend en compte un certain nombre d'avancées telles : un salaire minimum garanti ; un temps de travail, du loisir et du repos ; une sécurité sociale garantissant ainsi leur vie professionnelle et un bien-être après tant d'années de dur labeur ; l'assainissement du lieu de travail. Ce sont ces reformes qui sont l'objet de la formation d'environ une trentaine de personnes , a souligné M. Coulibaly. Il a indiqué que le patronat refuse d'appliquer ladite convention, en se retranchant derrière le fait que, l'état de leur véhicule ne leur permettrait pas de le faire. Par ailleurs, les patrons demandent un appui des différentes autorités afin de permettre le renouvellement de leur parc auto, nécessaire à l'application de la convention. Un argument battu en brèche par le Sctci. Pourquoi ils roulent leurs véhicules s'ils sont vieux ? , a lancé Ladji Coulibaly.

OG

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