lundi 26 aout 2013 par L'intelligent d'Abidjan

L'Europe aime bien la politique. Au Portugal, en Grèce, Italie, en Espagne, en France, les Européens sont passionnés de débat, et de compétivité de leurs économies. En Angleterre ou à Bruxelles, où règne un roi ou une reine, les Européens sont d'accord sur ce système de royauté qui pour eux édifie la démocratie et le meilleur édifice pour le développement économique entre pays européens. Mais quand il s'agit du reste du monde, particulièrement des pays arabo-musulmans, l'Europe perd de sa lucidité de débat politique, et fait de la désinformation comme pratique diplomatique et démocratique. Dans ce paradoxe de la méthode, se trouve aujourd'hui l'Etat syrien et le président Bachar-Al Assad, comme cibles de l'Europe. Paris, Londres, Genève, Madrid, Bruxelles sont loin des débats constructifs qu'ils exercent chez eux, comme pratiques politiques. Face à la Syrie, l'Europe ?'s'épuise'' dans une désinformation politique et diplomatique pour isoler Bachar-Al Assad. Dans cette pratique superflue, l'Europe ruine sa propre crédibilité, en mélangeant ses solutions économiques aux idées de politiques et mauvaises pratiques diplomatiques. A l'analyse, l'Europe fait beaucoup d'angoisses et d'anxiétés aux spécialistes des relations internationales. Mais comment peut-on combattre les Djihadistes-rebelles en Syrie ? Dans ce paradoxe de la méthode, la presse occidentale soutient la désinformation, comme pratique diplomatique. De Paris à Londres, en passant par Washington, la presse qualifiée Bachar-Al Assad de dictateur, tuant ses propres compatriotes. Mais, la même presse occidentale ne voit jamais le quote-part des massacres des rebelles syriens. C'est un paradoxe de la déontologie de la presse occidentale, qui ne donne la parole qu'à la partie adverse à Bachar-Al Assad, et dans une totale désinformation. L'Europe va se vider de sa crédibilité diplomatique, si elle estime que, seule l'armée de Bachar-Al Assa aurait utilisé l'arme chimique, pendant les combats en Syrie. C'est une désinformation de l'Europe, comme pratique diplomatique pour le moment, tout le monde sait que l'Armée rebelle, dite Armée syrienne libre est partie de l'armée régulière syrienne. Aujourd'hui, l'Europe fait la désinformation comme pratique diplomatique pour ses propres convictions économiques. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Chasser Bachar-Al Assad de Damas ne changera rien. Je rappelle tout simplement que l'Europe avait applaudit les départs forcés de Ben Ali, Hosni Moubarack, Kadhafi. L'Europe a fait comprendre aux tunisiens, Libyens, Egyptiens, dans une désinformation diplomatique, que leurs pays sont entrés dans une autre coupe réglée de la météo-économique, appelée Printemps arabe . Aujourd'hui, l'Europe a du mal à légitimer islamistes égyptiens, libyens, tunisiens dans une autre coupe réglée de la météo-politique, appelée l'hivers arabe . Dans ce paradoxe de la méthode, tout le monde ment. L'Europe, l'Onu, la presse occidentale, s'épuisent dans les faux commentaires et faux rapports sur ?'l'été syrien . Mais qu'on ne s'y trompe pas : la Syrie est une nation, en l'occurrence membre de l'Onu, fondée sur la souveraineté des Etats. Ce n'est pas à l'Europe d'assurer la gestion commerciale du gaz syrien. C'est bien pour cela que l'Europe ?'invoque'' une alternative, en chassant Bachar-Al Assad de Syrie, pour passer à une nouvelle étape de l'histoire économique fait beaucoup d'angoisse et d'anxiété aux spécialistes des relations diplomatiques et internationale avec son attitude de la ?'désinformation comme pratique diplomatique, tout en mettant en coupe réglée sa presse écrite, télévision, réseaux sociaux, presse en ligne et pour seule fidélité, passer maître, l'Europe de la gestion du reste du monde. C'est ce pilotage inédit que subit la Syrie aujourd'hui.

Par Ben Ismaël

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