Dimbokro-Des femmes des zones rurales dénoncent leur accès difficile aux institutions de financement de projets dans le cadre du Plan national de développement, mis en oeuvre par le gouvernement ivoirien, leur manque d'information sur la matrice dudit plan, ainsi que la faible représentativité de la femme au sein des instances de décision.
Par le truchement du (Refacof-CI, le réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire de la forêt section-Côte d'Ivoire, ces femmes ont initié, récemment à Dimbokro(centre, région du N'Zi-Comoé), un atelier sur l'accès aux crédits par la femme rurale.
Selon la présidente du Refaci-CI, Mme Ahossy Delphine,ces femmes entendaient donner de la voix afin que grand cas soit fait de leur sort, indiquant que l'analphabétisme et l'ignorance du contenu du Plan national de développement expliquent grandement leurs blocages en direction des financements de micro-projets.
Les participantes, une vingtaine environ, en provenance de Dimbokro, Daloa et Korhogo, appellent à davantage de vulgarisation du programme national de développement, par des programmes de formation spécifiques à l'intention des publics-cibles, ainsi que le renforcement des capacités de la femme rurale.
Revendiquant leur part au processus d'émergence de la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020, ces femmes des zones rurales proclament que celui-ci ne saurait s'opérer ou se construire sans leur participation ou implication, et elles y comptent bien le faire savoir par tous les moyens.
SS/nf