Les lampions se sont éteints, samedi, sur la 19ème édition du Festival national vacances culture (FNVC). C'était en présence du Directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, Dembelé Fausseni, représentant le ministre, de l'honorable Siki Blon Blaise, représentant le président de l'Assemblée nationale, des autorités administratives et des élus de Man. Aux dires du président du jury, Liazéré Elie Kouao, les jeunes à l'occasion du festival ont fait montre de leur virtuosité et surtout de leur génie créateur . Il a, en outre, indiqué que le FNVC, au-delà de son caractère festif, reste un concours . Il y a donc des règles à respecter , a-t-il signifié. Tout en admettant que le niveau dans l'ensemble a été moyen , il a, toutefois, relevé qu'au niveau de la technicité et du savoir-faire , il y a de la bonne graine . Le grand vainqueur de cette 19e édition a été la compagnie Dumanle de Zouan-Hounien qui a raflé l'essentiel des prix lors de la proclamation des résultats. . Elle s'est largement imposée à ses adversaires qui, il faut le dire, ont été moyens au vu du palmarès de ce FNVC 2013. Les festivaliers, venus de Zouan-Hounien, ont réussi à remporter haut les mains quatre médailles d'or et une d'argent.
Quand le temps s'arrête ; ainsi s'intitulait la pièce de théâtre que la compagnie Dumanle a présentée au cours du festival. Une pièce de très haut vol, iconoclaste et pour intellectuels , dont les deux comédiennes ont admirablement campé leur rôle en jouant par moment avec les sentiments du public présent. Les jeunes de Zouan-Hounien ont par leur savoir-faire et leur génie créateur réussi à damer le pion à leurs adversaires qui ressemblait à des amateurs à côté d'eux dans toutes les disciplines où ils étaient présents. A savoir le théâtre, l'orchestre traditionnel, le conte et la danse traditionnelle. En sculpture, la compagnie Dumanle s'est classée deuxième. C'est l'ensemble de toutes ces médailles glanées qui leur ont valu de remporter le grand prix doté du trophée de la cohésion sociale et d'une enveloppe d'un million de FCFA. Comme on le dit si bien dans le langage populaire ivoirien, il n'y avait pas l'homme pour eux.
RS