lundi 2 septembre 2013 par Le Patriote

Comme il est de coutume. A la fin de chaque session ordinaire, l'honorable Mohamed Ouattara, député de Sorobango-Tagadi, rencontre les populations qui l'ont mandaté pour faire le point des travaux. Pour cette session parlementaire qui vient de s'achever, il n'a pas dérogé à sa règle de conduite. Le député de Sorobango a effectué du mardi 27 au jeudi 29 août une tournée d'informations à Tagadi, Koafo, Tambi, Zagala, Kohodio, Boroponko, Denguira, Kamala, etc. Au cours de cette information, le député a informé ses parents sur les lois votées pendant la session ordinaire. Il a passé en revue les lois votées au cours de la session parlementaire qui vient de s'écouler. Ce sont entre autres les lois de ratification, le code des postes, le code de déontologie des agents publics, la loi sur la cybercriminalitéL'honorable Mohamed Ouattara s'est surtout appesanti sur les lois qui ont fait l'objet d'une séance extraordinaire du 12 au 23 août 2013 à l'Assemblée Nationale. S'agissant de la réforme sur le foncier rural, il a expliqué aux parents que cette loi n'était pas modifiée dans le fond. Le Président de la
République, à travers un projet de loi, voulait seulement obtenir une prorogation de la durée de dix (10) ans à compter de la promulgation de ladite loi pour faire constater l'exercice des droits coutumiers des propriétaires, de façon paisible et continue . Pour ce qui concerne la loi sur la nationalité, il s'agissait, selon lui, d'une catégorie de personnes d'origine étrangère nées avant 1960 et leurs enfants nés en côte d'ivoire entre
1960 et 1972. La réforme introduite par le Gouvernement, a expliqué le député Ouattara Mohamed, permet désormais à toutes ces personnes d'acquérir la nationalité ivoirienne par voie de la déclaration. La loi également permet à l'homme étranger qui épouse une ivoirienne d'obtenir la nationalité ivoirienne au moment de la célébration du mariage. La loi sur la réforme de la filière Anacarde-Coton a également tenu en haleine les populations. Désormais l'ARECA (Autorité de Régulation du Coton et de l'Anacarde) est supprimée, et l'Etat s'engage à mettre en place une nouvelle structure sur laquelle il aura un droit de regard. Ce faisant la filière sera mieux organisée et permettra aux cotonculteurs et aux producteurs d'anacarde de mieux profiter de leurs cultures. Au chapitre des divers, les questions de l'interdiction de l'exploitation du bois de vêne de la zone, la présence d'orpailleurs clandestins, le point sur les fonds FAFCI ont été évoqués et discutés avec grand intérêt.

JCC (Info : DS)

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