On en sait un peu plus sur l'arrestation de Doumbia Major. Lebanco.net a réussi à joindre l'un de ses proches à Brazzaville qui confirme qu'il a été arrêté par la DST locale. Selon ce proche, Doumbia Major est soupçonné de vouloir entreprendre des entreprises de mercenariat et est visé par une mesure de rapatriement.
L'ex-leader syndical qui est à la tête d'un parti politique a été violemment interpellé. Il a reçu un violent coup à la poitrine, qui a failli lui coûter la vie. En effet, il a perdu connaissance et on avait pensé à une attaque cardiaque. Trois de ses frères résidents à Brazzaville depuis plus de six ans, sont actuellement détenus.
Un correspondant local a pu le voir ce midi, mal en point, à la clinique Securex de Brazzaville, une clinique placée sous haute surveillance policière. Les policiers et militaires congolais attendent qu'il se porte mieux pour l'incarcérer en attendant que les autorités ivoiriennes introduisent une demande d'extradition vers la Côte d'Ivoire.
Doumbia Major est à Brazzaville dans le cadre de ses activités commerciales. Aves ses frères, il a mis en place une librairie et d'autres business il y a six mois, date où il s'était d'ailleurs rendu dans la capitale congolaise.
Les questions qu'on peut se poser sont : si tant est que Doumbia Major est soupçonné de vouloir déstabiliser le pouvoir congolais, en quoi les autorités d'Abidjan seraient intéressées au point de vouloir son rapatriement ? D'autre part, Doumbia Major bénéficie d'un statut de réfugié politique en France. Légalement, le Congo peut-il extrader l'ex-leader syndical au mépris du droit international humanitaire ?
C. Amon-Doua