jeudi 5 septembre 2013 par Le Patriote

Nous faisons confiance au ministre Hamed Bakayoko et nous plaçons beaucoup d'espoir en lui. Il est le seul à pouvoir nous aider. Ces propos sont d'Adama Coulibaly, président du Groupement des propriétaires des taxis compteurs de Côte d'Ivoire et par ailleurs porte-parole de l'intersyndicale qui a lancé la récente grève des taxis-compteurs. Il les a tenus hier, à Treichville, lors d'une conférence de presse. L'orateur a également profité de cette occasion pour remercier le ministre Hamed Bakayoko pour sa médiation qui, selon lui, est pleine d'espoir. Pendant les échanges avec la presse, il a rappelé que l'intersyndicale, initiatrice du mouvement d'humeur, déplore les difficultés dans l'application des dispositions réglementaires qui régissent le secteur des transports urbains. Dénonçant au passage la concurrence déloyale que leur livrent les véhicules dits banalisés. Nous assistons depuis quelques années à l'intrusion dans notre secteur, des véhicules banalisés qui font du transport urbain alors qu'ils ne disposent d'aucune pièce exigée pour exercer cette activité , a martèle le conférencier. Cette concurrence déloyale, à l'en croire, fait baisser la recette journalière des taxis compteurs qui est passée de 42000 Francs cfa à 20000 francs CFA. Selon Coulibaly Adama, si rien n'est fait, cette situation va occasionner la disparition des taxis compteurs. Toute chose qui aura pour conséquence la mise en chômage de centaines de jeunes issus du secteur. Le porte-parole de l'intersyndicale dit également regretter la surtaxe instituée par le district d'Abidjan par le canal d'une structure syndicale. Aussi invite-t-il tous les propriétaires et exploitants de taxis compteurs et mini car (Gbaka) à payer leur taxe de transport urbain à la Direction générale des impôts, seule structure qui pour lui, est habilitée à faire du recouvrement.

Zana Coulibaly

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023