jeudi 5 septembre 2013 par Le Patriote

La décision du gouvernement d'interdire, dans quelques mois, la production et l'utilisation des sachets plastiques ne préoccupe pas que les opérateurs du secteur. Elle suscite aussi une vive inquiétude chez les consommateurs. Hier, en fin de matinée, deux associations de consommateurs ont appelé, au cours d'une rencontre avec les journalistes à la Maison de la presse au Plateau, à la clémence des autorités. Il s'agit de l'Association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d'Ivoire (Aprocaci), dirigée par M. Soumahoro Ben N'Faly et du Réseau des consommateurs de Côte d'Ivoire, piloté par Ibrahima Touré. Que propose-t-on aux utilisateurs des sachets plastiques en retour de leur interdiction, vu que le bio dégradable est interdit en même temps que le non bio dégradable ? , s'est interrogé d'entrée M. Soumahoro Ben N'Faly. Pour lui, acheter une bouteille d'eau à 500 FCFA n'est pas à la portée de la majorité des Ivoiriens. C'est pourquoi, a-t-il plaidé, nous réclamons l'organisation d'une table ronde qui va impliquer tous les acteurs du secteur des emballages plastiques et les pouvoirs publics. Lui et les consommateurs redoutent surtout que de nouveaux types d'emballage induisent une hausse vertigineuse des prix des denrées due aux coûts de fabrication de ces nouveaux emballages. En cela, le plastique biodégradable, dont le coût est sensible le même que celui du plastique actuel, est la meilleure solution , a-t-il fait savoir avant de conclure : Les consommateurs plaident auprès du Président de la République pour un recours au plastique bio dégradable pendant une période intermédiaire qui permettra à tous les acteurs de se préparer à l'interdiction pure et simple.

EK

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