mercredi 11 septembre 2013 par L'Inter

Après la fuite de l'artiste de hip hop, avant même l'ouverture des 7èmes Jeux de la Francophonie, les autorités ivoiriennes ont constaté un autre cas de désertion au sein de la délégation de Côte d'Ivoire à Nice. Lundi soir, deux des quatre retenus pour la compétition, ne sont pas rentrés à la résidence universitaire ?'Les Collinettes''. Traoré Adama, vice-président de la fédération ivoirienne de lutte, précise que les athlètes Kouadio Brou Arnaud et Abass Aladji Abdoulaye étaient allés dans la matinée au complexe Nikaia, en compagnie du directeur technique de la fédération, Amantcho Bonaventure et de l'entraîneur Allou Honoré, pour la pesée avant de commencer la compétition hier mardi 09 septembre, lorsqu'ils ont disparu dans la nature à Nice. Les deux déserteurs sont partis avec leurs passeports. Hier matin, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs Alain Lobognon s'est rendu à la résidence des Ivoiriens pour en savoir davantage sur les circonstances dans lesquelles les deux athlètes ont fait la malle. Il a également reçu le vice-président de la Fédération ivoirienne de lutte, Traoré Adama pour l'entendre. Désormais, il ne reste que BéniéTano Rosalie et Kanga Isabelle Eléonore, les deux lutteuses de la délégation. Ce n'est pas une première au sein de cette fédération. Lors des Jeux Olympiques de Londres 2012, l'entraîneur Adjé Olivier a fui après la compétition de ses poulains en compagnie de deux nageurs. Au total, ce sont trois athlètes ivoiriens qui ont pris la poudre d'escampette à Nice. Selon des sources bien informées, l'artiste de hip-hop, premier à ouvrir la série est parti sans son passeport et ses bagages. Pour passer inaperçu, il a pris soin de retirer le tissage qu'il portait sur la tête comme des ?'dreads locks''. Sa tignasse a été découverte lors des recherches dans sa chambre. A noter qu'en plus des Ivoiriens, 10 congolais et 7 Djiboutiens, ont déserté respectivement le vendredi 6 et le lundi 09 septembre. De sources concordantes, pour l'heure, ces candidats au rêve européen, sont encore dans la légalité en France parce que la validité de leur visa court jusqu'au 16 septembre. Passé cette date, la police lancera la traque.

Alphonse CAMARA

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