jeudi 12 septembre 2013 par AIP

Bouaké, Le préfet de police de Bouaké, le commissaire divisionnaire Major Michel N'Guessan, a invité, jeudi, la presse locale à apporter son concours à la lutte contre la criminalité, notamment les cas de viol qui connaissent une véritable recudescence ces derniers jours dans le Gbèkè.

''J'ai tenu à vous associer parce qu'il arrive que des présumés auteurs soient arrêtés. Nous souhaitons que désormais la presse puisse nous accompagner quand c'est nécessaire, pour couvrir les procès, et mettre à nu tous ceux qui s'adonnent à ces crimes'', a déclaré le préfet de police de Bouaké.

Depuis quelque temps, la capitale de la paix enregistre de plus en plus de cas de viol. Les victimes sont la plupart des jeunes filles embarquées en voiture ou sur des taxis motos. Quatorze cas de viol ont été enregistrés durant les mois de juillet et août, auxquels s'ajoutent des cas de pédophilie, révèle la police.

Pour le commissaire divisionnaire N'Guessan, cette nouvelle forme de criminalité à Bouaké est une atteinte aux m?urs et doit être combattue pour ne pas que la capitale de la paix soit étiquetée. Il a préconisé que les auteurs soient dévoilés et subissent la rigueur de la loi, pour dissuader tous ceux qui veulent s'inscrire dans ce registre de ''crime ignoble''.

''Nous ferons notre part,'' a fait savoir le premier responsable de la police locale, soulignant que des systèmes de relais seront mis sur pied pour protéger les populations et surtout contrer les criminels afin qu'ils n'abusent pas des populations.

Le préfet de police a, à cet effet, demandé la contribution de tous, pour une sensibilisation massive en indiquant la conduite à tenir, particulièrement aux jeunes filles qui, de par leur comportement, prêtent le flanc et deviennent des proies faciles.

(AIP)
Nam/kkp/kam

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023