vendredi 13 septembre 2013 par Le Patriote

Un pis- aller, c'est ce dont on se contente faute de mieux. A observer la vie de la plupart des artistes musiciens ivoiriens, l'on se rend compte que beaucoup d'entre eux ont embrassé ce métier par défaut. Loin d'en faire un métier à part entière, ils en font un marche-pied. A la réalité, qu'ils soient au pays ou en Europe, tous ont le même réflexe. Porter la casquette d'artiste pour se construire une vie sociale acceptable, obtenir un travail rémunérateur. Et à Dieu la carrière d'artiste. Pour ceux qui résident au pays, l'objectif premier est d'entrer dans tous les réseaux pour obtenir un visa. Une fois le précieux sésame en poche, cap est mis sur l'hexagone. Parvenu au bord de la Seine, il faut se trouver un "Djossi", une activité professionnelle pas officielle pour survivre. Si ce travail est bien rémunéré, en ce moment- là, l'artiste peut songer à entrer en studio pour un éventuel opus. Mais, ce que nos artistes doivent comprendre, la musique est un métier à part entière qui nourrit son homme. Pour y prospérer, comme toute activité, il faut se former, s'entourer d'un staff managérial compétent en la matière. Mais, tant que les artistes ivoiriens feront de la musique pour tout simplement avoir la pitance quotidienne. Ou, pour obtenir un visa pour mettre le cap sur l'hexagone, ils mèneront toujours une carrière en dilettante.

JAD

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