Mahan Gahé Basile n'est plus. Celui qui a incarné la lutte syndicale à une certaine période est décédé des suites de maladie. Naturellement. Mais déjà des voix au FPI se lèvent pour dire qu'il a été tué voire assassiné par le régime du président Ouattara. Le FPI et ses relais pensent pouvoir tirer profit de la situation. Ils veulent en faire un marchandage macabre. Car, au pays de la misère morale incarnée par les refondateurs, il n'y a pas de limite. Tout est bon pour accabler l'adversaire. Même la mort. Mahan Gahé est malade, il y a bien longtemps. Tout le monde en Côte d'Ivoire le sait. Le célèbre syndicaliste trainait son mal avant même que le président Alassane Ouattara ne vienne au pouvoir. Il a passé plusieurs séjours dans les cliniques de la place pour justement soigner le mal pernicieux qui le rongeait. Durant toute sa période de détention, Mahan Gahé Basile ainsi que les autres détenus n'ont jamais été privés d'assistance médicale. Tout le monde sait combien de fois Affi N'Guessan, Abou Drahamane Sangaré, Philipe Dacoury-Tabley, Michel Gbagbo et autres ont défilé à la PISAM pour se faire soigner. Le fils de Laurent Gbagbo était même à la célèbre clinique, quand il a appris sa mise en liberté provisoire. Aujourd'hui, libres de leurs mouvements, ils se portent comme un charme. A preuve, ils ont retrouvé la verve et le verbe quand il s'agit de vilipender le pouvoir. De plus, ceux qui veulent faire de cette malheureuse nouvelle leur nouveau fonds de commerce sont ridicules.
La direction centrale du FPI elle-même ne croit pas à la thèse de l'assassinat qu'on tente de faire passer dans l'opinion. Le communiqué de la direction du FPI paru hier dans Notre Voie est clair. La direction du FPI a le profond regret d'annoncer, ce jour 16 septembre 2013, le décès des suites d'une courte maladie, de Mahan Gahé Basile, militant du FPI et secrétaire général de la Centrale Dignité , lit-on dans le communiqué. Vous avez bien lu courte maladie . Les camarades de parti de Mahan Gahé eux-mêmes reconnaissent que le fondateur de Dignité est mort suite à une courte maladie. D'où vient-il que l'on parle de décès survenus à la suite de tortures et de maltraitance ? Pourquoi cherche-t-on à vouloir coûte que coûte rendre responsable Ouattara de cette mort ? Même si en Afrique, on veut que toute mort ne soit de cause naturelle, la raison nous commande parfois de ne pas franchir certaines limites. Alors que les croque-morts se calment un peu
JCC