samedi 21 septembre 2013 par Le Nouveau Réveil

Les unités d'intervention sont confrontées à des lacunes importantes dans la formation des cadres et subordonnés, à un manque d'expérience et de l'encadrement, à une méconnaissance des textes réglementaires ou peu appliqués, à une documentation de base indisponible. Le spectre d'emploi des unités est mal défini, les ordres d'engagement au maintien de l'ordre sont verbaux. Les règles de déontologie ne sont pas respectées par certains policiers qui semblent bénéficier d'impunité, faute d'une application stricte du règlement de discipline générale. Les contrôles hiérarchiques et administratifs sont insuffisants ; par ailleurs, l'impuissance et le laxisme d'une certaine hiérarchie accentuent ces insuffisances, etc. Les forces de police ne disposent pas de vecteurs aériens, maritimes, fluviaux et de moyens spéciaux. Le matériel terrestre est en nombre insuffisant. Beaucoup d'actions ont été menées et des services entiers ont été réhabilités par le Programme présidentiel d'urgence (Ppu), en ce qui concerne les infrastructures et immobiliers. L'insuffisance notoire des cités policières, leur mauvaise gestion et les difficultés de paiement des baux administratifs obèrent la condition de vie et de travail du personnel et son rendement. La police souffre qualitativement et quantitativement d'un manque d'armements pour ses missions. Cette situation est aggravée par la crise et l'embargo qui frappe le pays. Le parc informatique attend d'être renouvelé, les services ne disposent ni de liaison téléphonique, ni de fax, ni de connexion internet, indispensables de nos jours. La Pnci ne dispose pas d'une autonomie de gestion, malgré l'existence d'une régie d'avance à budget très limité. Le budget est insuffisant et inadapté. Les procédures de décaissement sont complexes.

D.S

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