samedi 21 septembre 2013 par L'intelligent d'Abidjan

En marge du discours du président du FPI, nous avons pu approcher l'un des quatre jeunes du village arrêtés il y a quelques mois par des FRCI. "C'est à 2 heures du matin que des FRCI ont commencé à casser nos portes en disant que nous avons des armes. On nous a envoyés à la gendarmerie de M'Batto où nous avons passé trois jours. Le quatrième jour, les FRCI ont fait croire aux gendarmes qu'on partait à Abengourou, alors qu'on partait à Abidjan. On nous a envoyés à l'état-major au Plateau, où nous avons passé un mois. Les militaires nous ont demandé qui nous a donné des armes. Nous avons répondu que nous ne savons manier aucune arme à feu. Les militaires nous ont dit que deux jeunes du village, N'goran Bosson et Atchan Eyou, ont affirmé que j'ai des armes dans mon campement et que j'étais en contact avec des Libériens. Je leur ai expliqué que je ne savais pas de quoi ils parlaient. Finalement, nous avons été libérés et nous sommes revenus au village", a raconté ce jeune qui a requis l'anonymat. Le président du FPI qui a traduit sa compassion, a dit qu'il compte sur les populations du Moronou pour la suite de son combat.

OD

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