samedi 21 septembre 2013 par Le Patriote

La cherté de la vie a la peau dure. Malgré les nombreuses reformes et actions entreprises par le gouvernement ivoirien, la vie est de plus en plus chère. Ce phénomène a fini par devenir un véritable casse-tête-chinois pour tous les ministres qui ont hérité du département du Commerce. Face à ce grand mal, le ministre du Commerce, de l'artisanat et de la promotion des Pme, Jean Louis Billon, a décidé d'utiliser de grands remèdes. Parmi lesquels, figure la réactivation de la commission de la concurrence et de la lutte contre la vie chère, après une léthargie de plus de 10 ans. Sous le contrôle de la commission de l'Uemoa, cette commission a pour mission de surveiller le marché afin d'y déceler les dysfonctionnements liés aux pratiques anticoncurrentielles telles que prévues par le droit communautaire de la concurrence. Considérée comme une autorité non juridictionnelle dotée d'attributions contentieuses lui imposant le respect des droits de la défense, selon la loi N°91-999 du 27 décembre 1991 de la commission de l'Uemoa, la Commission de la concurrence se veut compétente en matière d'entente illicite, d'abus de position dominante et de contrôle des concentrations économiques. Un projet de loi modifiant cette loi est même en instance de signature à la commission de l'Uemoa, en vue de son harmonisation avec la loi communautaire sur la concurrence en tenant compte de la lutte contre la vie chère. En effet, la Commission de la concurrence revient dans le but de promouvoir la libre entreprise par des actions pouvant favoriser l'émergence et le développement économique. Aussi, s'attèlera-t-elle à éclairer les pouvoirs publics sur tout projet de texte législatif et réglementaire de nature à limiter la concurrence et de réguler l'exercice de la concurrence afin d'en faire profiter aussi bien, le consommateur que le producteur. Elle va également traiter les questions relatives à la concurrence et donnera son avis à la demande des entreprises ou groupements d'entreprises formellement constitués ou non ; des collectivités territoriales, des organisations professionnelles et syndicales, des organisations de consommateurs agréées de chambres consulaires ; d'une entreprise ou groupement d'entreprises qui se considère défavorisée dans le jeu concurrentiel, dans le cadre des avantages incitatifs à l'investissement consentis par l'Etat ou les collectivités territoriales.

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