samedi 21 septembre 2013 par RFI

Les autorités ivoiriennes ont annoncé, ce vendredi 20 septembre, qu'elles refusaient de transférer Simone Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI). La compagne de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, rendu public, en novembre dernier, l'accusant de crimes contre l'humanité, suite aux violences post-électorales de 2010-2011. Cette décision n'est pas vraiment une surprise.

Le gouvernement ivoirien aura mis plus d'un an et demi à répondre à la CPI ? et les tentatives de pression de la Cour - en rendant publique la procédure - n'y auront rien fait. On savait Alassane Ouattara agacé par la lenteur du dossier de Laurent Gbagbo devant les juges de la Cour pénale internationale. Cette juridiction est d'ailleurs de plus en plus critiquée par les chefs d'Etat africains. Envoyer une deuxième personnalité ivoirienne à La Haye aurait donc été mal perçu par les pairs d'Alassane Ouattara. A la veille de la reprise du dialogue politique avec le FPI, le pouvoir entend aussi faire un geste d'apaisement du climat social. ... suite de l'article sur RFI

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