samedi 21 septembre 2013 par L'Inter

A l'instar de responsables politiques et religieux, André Djro, le président de l'ONG Vérité a interpellé les députés ivoiriens, le jeudi 19 septembre 2013, sur les conséquences du vote des lois sur la nationalité, l'apatridie et le foncier rural. C'était au cours d'une conférence de presse à son siège sis à Marcory. La Côte d'Ivoire, notre beau pays où il faisait bon vivre, est devenue la nation où le mensonge et l'immoralité de tout genre ont été enseignés par certains responsables politiques, religieux et de la société civile. Il faut donc soigner le mal à la racine. Il faut éviter que notre pays continue d'être le laboratoire du mensonge, a déclaré M. Djro. Et le président de l'ONG ''Vérité'' d'ajouter : les députés ont en main la clé de notre destin. C'est eux qui votent les lois. Ils ne sont pas payés pour voter des lois qui ne font pas le bonheur des Ivoiriens. La priorité aujourd'hui, c'est la réconciliation et la sécurité des Ivoiriens. Le Président Ouattara nous a promis un grand pays que nous rêvons tous de voir et les députés ont cette responsabilité de l'aider à le réaliser sur des lois qui concernent le développement et non pour faire plaisir aux étrangers. Le président de cette ONG a estimé que les lois sur la nationalité et l'apatridie étaient trop sensibles pour que les députés les évacuent aussi simplement. A l'entendre, les députés de la deuxième législature de la deuxième République ont exploité ces lois à des fins électoralistes et pourraient semer la division dans le pays. C'est trop important pour que les députés prennent la chose à la légère. Nous disons que c'est un volcan au repos. Ces lois ont besoin d'une consultation populaire et non d'une simple décision des députés. Les Ivoiriens n'ont pas connaissance de ce que disent ces textes, a souligné M. Djro, interpellant le chef de l'État sur les problèmes que le vote de ces lois pourraient créer dans le pays.

H.K.

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