Bouaké - A l'initiative de la Fondation Malan Kassi Léopold, des membres de la plate-forme des associations des femmes de Bouaké ont pris part samedi à une opération de don de sang, pour contribuer à sauver des vies humaines.
Le directeur exécutif de la Fondation, M. Koffi Ernest, a invité les populations à imiter ces femmes, parce que le sang est un produit qui ne s'achète pas à la pharmacie, a-t-il ajouté.
"Nous n'avons pas accepté à cause des cadeaux, mais pour sauver des vies, parce qu'on nous a dit qu'il n'y a pas de sang dans les hôpitaux", a fait savoir la présidente de la plate-forme des associations des femmes de Bouaké, Mme Sangaré Sata, invitant les populations à leur emboîter les pas.
En plus de la collation habituelle, un kit de fournitures scolaires est remis à chaque donatrice, en guise de soutien pour leur bonne volonté de contribuer aux soins des malades.
Pour les encourager à répondre aux sollicitations des structures pour les activités du même genre, les femmes demandent que des appuis soient accordés à leurs associations.
"Jusqu'à présent, nous sommes satisfaits", a affirmé Dr N'Getta Eby du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) qui souhaite atteindre au moins 70% de la population visée par cette opération.
En juillet, la Fondation Malan Kassi Léopold avait organisé sa première activité de collecte de sang à l'intention d'un groupe de plus de 100 brigades de l'Ageroute. Pour cette deuxième opération qui est ouverte également à toute la population, un effectif d'au moins 300 femmes, membres de la plate-forme, était attendu.
Selon Dr N'Getta, dans la région de Gbèkè, le besoin en poches de sang est énorme et varie en fonction de la période, à tel point que le Centre de transfusion sanguine lutte pour éviter la rupture.