samedi 21 septembre 2013 par AIP

Abidjan - Le président du Réseau ivoirien pour la promotion de l'éthique dans la société (RIPES), Dr Célestin Gnonzion, a indiqué samedi, lors de la troisième édition de la journée internationale sur l'éthique des médias, que l'éthique peut être une réponse aux maux qui minent les sociétés africaines tant au niveau économique, politique que social.

Pour Dr Célestin Gonzion, toute entreprise qui se respecte et qui veut se positionner comme une entreprise responsable, doit cultiver la notion d'éthique qui est, selon lui, un véritable repère.

Il a, à cet effet, plaidé pour son instauration dans les dossiers de constitution des associations et autres organisations de la société civile.

"Nous faisons un plaidoyer auprès des autorités compétentes pour l'instauration de chartes éthiques dans les statuts pour la constitution d'associations, d'entreprises et d'ONG en Côte d'Ivoire", a-t-il déclaré.

Le président du RIPES a salué la décision du gouvernement ivoirien de doter l'administration publique d'un code d'éthique et de déontologie et souhaité que sa mise en application soit effective.

"Il reste maintenant à éduquer les Ivoiriens à une véritable éthique du service public", a-t-il souligné.

"La gestion des sources d'information par les journalistes : entre éthiques et réalités du terrain", c'est le thème autour duquel des pénalistes dont le représentant du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d'Ivoire, Traoré Mamadou, par ailleurs chef de Desk à l'Agence ivoirienne de presse (AIP), ont partagé leurs expériences avec le public.

Cette journée est commémorée le 21 septembre de chaque année dans plus de 15 pays dans lesquels le Centre international sur l'éthique des médias dispose d'un ambassadeur pour la promotion de l'éthique au sein des médias.

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