lundi 23 septembre 2013 par L'Inter

Depuis l'interdiction de l'exploitation, de la coupe, du transport, de la commercialisation et de l'exportation du bois de vêne en conseil des ministres du 25 juillet 2013, le ministère des Eaux et Forêts s'est résolument engagé à traquer les contrevenants. Raisons pour laquelle il a déployé ses services compétents sur le terrain pour faire respecter la décision gouvernementale. Ce ferme engagement de ce ministère tenu par Babaud Darret, vient de porter ses fruits. Le 13 septembre 2013, les fins limiers de la Police forestière et ceux de la Direction de la production et des industries forestières (DPIF) ont mis aux arrêts des contrevenants en zone industrielle de Yopougon. Il s'agit de deux ressortissants chinois que sont les nommés Lin Jianfei et Qinghuai FU, des cerveaux d'un puissant réseau de pilleurs de cette essence en Côte d'Ivoire. Ils ont été déférés devant le parquet d'Abidjan depuis le 16 septembre dernier, pour ''violation du décret portant interdiction de l'exploitation et commercialisation du bois de vêne et empotage frauduleux'' de cette essence des savanes à grande valeur commerciale en Asie. Pour les faits, il faut dire que tout est parti dans l'après-midi du 13 septembre. Les agents qui exploitaient des informations mises à leur disposition parviennent aux portes d'une usine sise en zone industrielle de Yopougon. Et là, ils tombent sur des ressortissants chinois qui paraissaient très suspects. En effet, ces derniers s'activaient à cacher des centaines de billons de vêne dans des conteneurs sur le parc à bois, pour espérer échapper à la traque engagée contre eux par le ministère des Eaux et Forêts depuis environ deux mois. Mais hélas ! Leurs entreprises n'ont pas prospéré, ils ont été pris la main dans le sac. Pour se tirer d'affaire, les contrevenants chinois ont tenté de s'engager dans des compromissions avec les agents de la DPIF et de la Police forestière venus les interpeller. Malheureusement, leurs espoirs se sont vite évanouis lorsque ces agents leur ont signifié qu'il est bien révolu, le temps des ?'arrangements''. Pour tout dire, les contrevenants chinois doivent répondre de leurs actes devant la loi pour leur entêtement à vouloir piller la forêt ivoirienne de cette essence en feignant d'ignorer ses conséquences graves sur l'écosystème ivoirien. En tout cas, cette belle prise a été commentée par des agents des Eaux et Forêts que nous avons rencontrés. ''Le ministre des Eaux et Forêts veut imprimer une nouvelle mentalité à son ministère pour rester dans la dynamique du chef de l'Etat qui veut faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020. Désormais, plus de compromission pour les fossoyeurs de la forêt'', ont-ils averti.

G. DE GNAMIEN

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