Le ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi a déclaré lundi à Yamoussoukro à propos des tueries des forces de défense et de sécurité, ces derniers jours, ''qu'aucune raison ne peut justifier qu'on tire sur les hommes chargés de la sécurité de la population''.
''L'Etat ne peut pas accepter que des hommes chargés de la sécurité soit l'objet de tuerie par des soit disant coupeurs de route, ou des bandits de quel que origine, de quel que raison que ce soit'', a déclaré le ministre lors d'une rencontre avec les populations, les autorités militaires et la communauté Dozo.
Paul Koffi a fait indiqué que le premier élément de souveraineté d'un pays, c'est la défense, la sécurité. ''Un pays qui n'a pas de forces de sécurité et de défense est un pays livré à lui-même'', a-t-il déclaré.
''On ne se rend pas justice soit même sinon, c'est l'état de jungle et l'Etat de Droit prend fin, s'il y a des problèmes, on s'asseoit, on les règles'', a conseillé l'envoyé du gouvernement. Il a rappelé que tirer sur un élément des forces de l'ordre est passif d'une condamnation de plus de 20 ans de prison.
Le ministre délégué à la Défense s'est dit déterminé à lutter contre les braqueurs et coupeurs de route. Il a mis en garde tous les ''rêveurs'' et ''lâches individus'' qui, tapis dans les forêts, cherchent à déclarer une nouvelle guerre à la Côte d'Ivoire.
Paul Koffi a en outre interpellé les éléments des forces de l'ordre, leur demandant d'éviter de se pavaner à pied et à moto, dans les marchés et lieux publics avec leurs armes en bandoulière, mais de chercher à développer des relations de confiance avec la population.
Il a sollicité la population à collaborer avec la police et la gendarmerie pour traquer les bandits de grand chemin, afin de permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver un climat de paix et de sérenité.
(AIP)