jeudi 26 septembre 2013 par L'intelligent d'Abidjan

La traditionnelle tribune de l'Onu où se débattent les problèmes de la planète a enregistré une intervention du président français François Hollande. Dans son discours, le patron de l'Elysée s'est appesanti sur la situation qui prévaut actuellement en Centrafrique et au Kenya. Deux situations préoccupantes en ce qu'elle présente quelques similitudes qui avaient motivé la France à intervenir au Mali. ?'L'Afrique est la proie du terrorisme. L'attaque barbare de Nairobi nous le confirme une fois encore, et tragiquement'', a dit François Hollande pour attirer l'attention du Conseil de sécurité de l'Onu. Sur cette question du terrorisme en Afrique qui menace aussi des intérêts français, François Hollande a été sans complexe pour exposer à la face du monde la volonté de la France d'agir de concert avec les Nations Unies: ?'La menace continue de peser dans le Sahel, mais également en Libye où les armes circulent, où des groupes terroristes ont trouvé refuge. Là encore, nous devons aider les autorités de la Libye à assurer la sécurité de leur territoire et de leur population. La France y est prête''. Le cas centrafricain a été celui qui a suscité un ?'cri d'alerte'' du numéro un français. François Hollande milite ouvertement pour l'envoi d'une force africaine qui va rétablir la stabilité. Il ne dit pas comment mais réalise maintenant que la situation est devenue plus grave. ?'Je veux lancer maintenant un cri d'alerte, comme je l'avais fait l'année dernière sur le Mali. L'alerte concerne la Centrafrique, petit pays ravagé depuis trop d'années par des coups d'Etats et des conflits. Aujourd'hui, c'est le chaos qui s'est installé. Les populations civiles une fois encore en sont les victimes. Nous devons mettre un terme à ces exactions qui prennent d'ailleurs aussi une forme confessionnelle. C'est pourquoi je souhaite que le Conseil de sécurité donne mandat et accorde des moyens logistiques et financiers à une force africaine dont la première mission serait de rétablir la stabilité en Centrafrique'', a fait observer Hollande dans une posture de justicier et de gendarme. Les soldats français armes aux pieds avaient laissé la Seleka s'emparer du pouvoir en mars dernier.

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