Yamoussoukro - Le 7è congrès de la Fédération africaine des techniciens orthoprothésistes (FATO) a ouvert ses travaux, lundi dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, sous le thème "surmonter les obstacles au développement de la réadaptation : bonne pratique pour les plans nationaux".
Organisée en partenariat avec l'Ong ''Vivre débout'' , le 7è congrès de la FATO se tient jusqu'au 05 octobre et vise à inciter les gouvernants africains à mettre en place un plan d'action efficace d'action en appareillage, pour la réadaptation physique et fonctionnelle des personnes en situation de handicap, en leur donnant la possibilité de s'insérer dans le tissu de développement et de retrouver leur dignité.
Le président de la FATO, Masse Niang a souhaité que le congrès de Yamoussoukro qui se tient avec les mêmes objectifs que celui d' Arusha (Tanzanie) il y a deux ans, permettre à la question de la réadaptation d'être connue de tous, et en particulier des politiques, pour la bonne santé des handicapés.
Placé sous le parrainage du président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro et sous la présidence du ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso, le 7è congrès de la FATO réunit les orthoprothésistes d'Afrique et d'ailleurs, les structures partenaires les représentants de l'OMS du CICR, les organisations professionnelles, personnes handicapées, ONG et structures nationales et internationales oeuvrant dans le domaine des handicaps.
Créée en 1997 à Lomé, au Togo, la Fédération africaine des techniciens orthoprothésistes regroupe 30 pays d'expression française, lusophone et anglophone.
Elle a pour objectif de promouvoir l'accès au droit à la réadaptation fonctionnelle des personnes handicapées d'Afrique, à travers la mise en place d'un réseau de professionnels, orthoprothésistes, kinésithérapeutes, de médecins et de rééducation.
(AIP)
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