vendredi 11 octobre 2013 par Primature

Montréal, Qc - Samedi 28 septembre 2013. Une journée splendide, à l'image de celles qui soupirent parfois dans la mémoire insomniaque de la lagune Ébrié. Le soleil s'efforce de nier à l'automne tout droit de prendre le relais de l'été. Le vent, pareil à un amant rompu à la patience, interroge délicatement les replis du manteau doré que les arbres ont sorti du grenier des saisons.

Devant le 6256, av. Henri-Julien à Montréal, quelques personnes promènent des pas fébriles. Par moments, ces gens s'immobilisent et se tournent vers le bout de l'avenue. Ils épient les véhicules du cortège de S.E.M. Daniel Kaplan Duncan. En effet, après son passage au Forum Africa 2013, le Chef du gouvernement ivoirien s'est promis de rendre, par sa présence, hommage à l'?uvre d'une compatriote exceptionnelle : la Maison de l'Afrique-Mandingo.
Peu après 14 heures, le vent accentue soudain son dialogue avec les arbres, comme averti lui aussi du caractère mémorable de l'instant. Le Premier Ministre vient de descendre de voiture. Il est accueilli par Madame Mariam Sy-Diawara, entourée des membres de son équipe.

À l'intérieur, on prend place dans la salle multifonctionnelle attenante à la boutique, où sont offerts les produits les plus aboutis de l'art et de la culture de l'antique continent. Mots de bienvenue, résumé de son parcours et énoncé des ressorts intimes de son action suffisent à la fondatrice, Madame Diawara, pour persuader ses visiteurs qu'ils inaugurent, de la manière la plus noble qui soit, la jeune maturité de la Maison, ouverte le 4 novembre 2009. La voilà qui les guide ensuite d'un espace à l'autre, effeuillant sobrement les activités, ses projets d'avenir ainsi que ses convictions et ses espoirs.

Au terme de la visite, le Premier Ministre s'avoue impressionné et profondément ravi de trouver au c?ur de Montréal une telle vitrine où s'exprime, sans complexe aucun, le meilleur ? rien que le meilleur ? de l'Afrique. Et Madame Diawara de l'assurer qu'elle entend en fleurir très prochainement d'autres grands centres urbains de l'Amérique du Nord.

Au moment de permettre aux photographes d'enregistrer un ultime souvenir de l'événement, l'hôtesse et son honorable visiteur balisent, du même ton, la voie la plus sûre menant au développement de l'Afrique : le travail, l'amour du travail.

Alors, le poète, témoin discret de la scène, est ému. Il observe intensément le bleu limpide du ciel. Il se surprend du coup à conjuguer le verbe pouvoir au présent, le seul temps que connaît l'éternité

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