vendredi 18 octobre 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Que vont-ils dire désormais, que peuvent-ils dire maintenant ces négateurs patentés des évidences comme les appellerait l'autre ? Cinq universités ont été réhabilitées et dotées d'équipement de haut niveau à plus de cent milliards de FCFA sous le contrôle du gouvernement et du Bnetd ; pourtant ils ont osé réduire cela à une histoire de simple peinture facturée à 100 milliards de FCFA pour la seule université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Les cités universitaires ont été rénovées. Pourtant ils n'ont pas voulu voir les efforts fournis. Un ordre nouveau est en train de s'instaurer, mais que nenni pour les torpilleurs, les tapés dos qui voient la politique partout et dans tout. Des torpilleurs qui prétendent aimer le président Alassane Ouattara, ou qui affirment être Rhdp, tandis qu'ils souhaitent l'échec cuisant pour le ministre Ibrahima Bacongo Cissé, dont hier fut un autre jour de satisfaction mais aussi d'engagement à rester mobilisé, après le respect des dates et échéances de la réouverture de l'Université et de la réception des travaux l'an dernier. Ces torpilleurs, quand ils assument le fait d'être opposés au chef de l'Etat et à sa politique, affirment néanmoins aimer la Côte d'Ivoire ; et pourtant ils torpillent sans sourciller le bien être des étudiants et le départ nouveau dans les universités. Que proposent-ils à la place des efforts qui ont été faits ? Comment peuvent-ils prétendre avoir un meilleur souci de l'intérêt général et du respect des procédures que les gouvernants actuels ? On a connu des campagnes de presse violentes et méchantes contre le départ nouveau , contre la réhabilitation, contre les équipements.. Hier un grand coup a été frappé qui devrait cet adage populaire : oui même quand tu n'aimes pas le lièvre, il faut reconnaître qu'il court vite. C'est la moindre des choses qui est attendue des détracteurs et des torpilleurs professionnels et permanents du départ nouveau , et de l'ordre nouveau dans les universités. Il est évident qu'ils ne vont pas s'avouer définitivement vaincus, qu'ils ne déposeront pas les armes au nom du fair-play en reconnaissant leur défaite dans le dénigrement. Cependant ces nostalgiques du désordre lié à la crise de septembre 2002, et facteur du renversement des valeurs, marqué par une absence d'application des règles et des lois, avec les étudiants qui régnaient en maître sur les campus et dans les cités universitaires, doivent s'assagir et revoir leurs copies. Ibrahima Bacongo Cissé a gagné son pari pour les Universités. Avec lui, c'est tous les gouvernements d'Alassane Ouattara depuis Guillaume Soro à Daniel Kablan Duncan, en passant par Jeannot Ahoussou Kouadio qui peuvent faire le V de la victoire (sans vouloir narguer quiconque, ni refuser de nourrir un triomphe humble et modeste). Oui, bien entendu, tout n'est pas parfait ! Tant d'autres diligences restent encore à faire, dans la perspective des nouvelles universités de Man et d'ailleurs ; dans le sens du renforcement des capacités des managers des universités réhabilitées ; des managers dont certains semblent être de véritables adversaires des nouvelles exigences et qui ont besoin d'être repris en main ; dans la poursuite de l'installation des équipements de formation qui ont coûté des milliards de francs CFA . Oui la liste est longue des efforts à poursuivre. N'empêche qu'il est temps de sortir du chemin de l'incantation gratuite, des accusations fébriles et futiles et sans fondements ; des frustrations et des méchancetés de nègres, pour se concentrer sur l'essentiel avec le bon ton et la courtoisie. Le gouvernement du président Alassane Ouattara sait écouter les récriminations des Ivoiriens et en particulier des acteurs du milieu universitaire ; le gouvernement et le ministre de tutelle des universités et des grandes écoles ne sont pas sourds devant certaines interpellations, à conditions qu'elles soient fondées et menées dans les règles de l'art, c'est-à-dire sans menaces, ni violence comme cette tentative de lynchage d'un ministre avec des pierres pour une histoire de piles dans un micro. Le départ nouveau ne peut se conjuguer avec de tels reflexes de loubaridsation dans l'enseignement supérieur. Ce temps là est fini et est bien derrière nous, avec ces bus High Tech, ces bus nouvelle (et future) génération n'existant encore nulle part en Afrique. Qui dit mieux ! Que la légende continue !

Par Charles Kouassi

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