vendredi 18 octobre 2013 par Le Patriote

Le PDCI est en deuil. Le parti doyen a perdu, dans la nuit de mercredi à jeudi à la Pisam, l'ex-présidente de ses femmes. Comme un coup de massue, la nouvelle est tombée tôt hier sur la tête de sa famille biologique, sa famille politique, ses amis et connaissances. Personne ne s'attendait à une mort aussi brutale. La défunte ne présentait aucun signe de maladie. Elle a été aperçue, selon plusieurs témoins, quelques heures plutôt à la cérémonie de passation des charges entre le Secrétaire général sortant, Alphonse Djédjé Mady et le Secrétariat exécutif, dirigé par Maurice Kacou Guikahué. C'est pourquoi, beaucoup de militants du PDCI et des connaissances de la défunte avaient de la peine à croire à la triste nouvelle. Aussi ont-ils afflué massivement à son domicile à Cocody "Val Doyen" toute la journée d'hier pour espérer le contraire. Mais hélas ! Difficile était donc la douleur pour les uns et les autres d'accepter le rappel à Dieu de leur battante Secrétaire. Larmes aux yeux, les uns et les autres se consolaient mutuellement. Dans la cour de la résidence de la défunte, plusieurs personnes avaient pris place. Koné Salimata Yvette, proche de la victime, entre deux sanglots, finit par nous conter les circonstances de la mort de la présidente des femmes du PDCI. Il était convenu qu'elle vienne déjeuner chez moi. En début d'après midi, elle m'a appelé pour me dire qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle avait besoin d'un peu de repos , relate-t-elle. Puis, notre interlocutrice de poursuivre : Elle s'est reposée un peu, avant de partir à la cérémonie de passation de charges au siège du parti. Après le siège elle s'est rendue à la résidence des Bédié pour faire un don à Mme Bédié. Malheureusement, Mme Bédié n'était pas sur place. En pareille situation, elle laisse un message et rentre chez elle. Mais pour une fois, elle a tenu à attendre l'arrivée de Mme Bédié avant de rentrer. Elle marque un temps d'arrêt, son téléphone sonne. Des connaissances appellent pour venir aux nouvelles. Elles éclatent, à nouveau, en sanglots. Quand elle est rentrée, elle a dit à la servante de la masser, parce qu'elle avait des difficultés à respirer. Peu après, la situation a commencé à devenir critique. On a décidé de l'évacuer à la Pisam. Malheureusement elle ne survivra pas, a-t-elle terminé. Militante du PDCI, Henriette Dao Coulibaly est élue le 14 août 2003, présidente de l'Union des femmes du PDCI. Depuis le 5 octobre dernier, elle a été nommée membre du Secrétariat exécutif de son parti. En 1965, elle est élue 2ème Secrétaire générale adjointe de l'Union nationale des Elèves et Etudiants de Côte d'Ivoire (UNEECI). En 1998, elle occupe le poste de Secrétaire générale de section PDCI commune III Boundiali. Depuis 2001, elle est membre du Comité de direction de ce parti, 3ème vice-présidente de la coordination pour la remobilisation des femmes du PDCI. Elle est membre du Bureau politique du PDCI.

Thiery Latt

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