mardi 22 octobre 2013 par Notre Voie

Les pensionnaires de l'institut national de la jeunesse et des sports(Injs) vivent un calvaire dans leur établissement situé à Marcory. Ils ont tenu à le signifier samedi dernier au cours d'une rencontre avec la presse. Selon les étudiants, plusieurs maux minent leur école et cela impacte négativement les conditions d'étude et d'insertion.
 Depuis l'arrivée du nouveau directeur M. Habib Sanogo,  tout a augmenté, le plat de nourriture qui coûtait 100F.cfa est passé à 150F.cfa soit 450F.cfa par jour pour l'ensemble des trois repas journaliers. Le prélèvement sur la bourse est passé de 1500F.cfa à 3500F.cfa de la première année à la licence et de 2500F.cfa à 5000F.cfa pour la 4e année , a dit d'emblée T.M, étudiant en 4ème année, retenant difficilement sa colère. Concernant la question de l'inscription dans cette école de référence de la sous-région, le jeune étudiant évoque une hausse des frais par rapport aux années précédentes. De la première année à la licence, l'on déboursait 19000F.cfa. L'inscription a grimpé jusqu'à 63000F.cfa. Et de 58000F.cfa, on passe maintenant à 68000F.cfa pour la 4e année. On nous a fait savoir qu'on fera les examens pulmonaires. On aura droit aux tee-shirts et on fera les photos. Le grand constat, rien de cela n'a été fait. Les dortoirs sont dans un état de délabrement total. Pourtant, on nous avait promis des pots de peinture. Ce qui est déplorable, c'est que ce sont nous qui avions acheté les pots de peinture pour renouveler les couches de peinture des bâtiments. On n'a pas de matériel pour nos activités sportives. . Nous nous sentons oubliés par l'Etat de Cote d'Ivoire , a tranché T.M. Excédés par la situation qui prévaut actuellement, les étudiants de l'Injs boycottent la rentrée académique lancée depuis le lundi 21 octobre dernier. A cet effet, A.B, une étudiante en 1e année, ne décolère pas en ces termes :  Nous sommes fatigués des abus du directeur et de ses collaborateurs. Ils n'ont pas pitié des pauvres étudiants que nous sommes. On vit dans des conditions difficiles. Il faut qu'ils sachent que nous ne sommes pas des animaux. Pire, le ministre Alain Lobognon n'a jamais mis les pieds ici. Il ne se soucie même pas de cette école. Dans ce cas, quelles qualités d'enseignant et de résultats veut-il avoir à la fin de notre formation ?, a ?t-elle martelé.

Anicet Zio
(Stagiaire)

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