mardi 22 octobre 2013 par AIP

Plus de 600 élèves filles du lycée moderne de Koumassi, sur un effectif de 4857 élèves, s'insurgeant contre la mesure de leur proviseur les enjoignant de se couper les cheveux, sous peine de sanction, se livrent, depuis lundi, à un mano a mano avec l'administration de leur établissement.

"Si chez nous les filles, ça ne marche pas, on pourra alors nous aligner (). Si la décision de se faire couper les cheveux avait été prise à la rentrée, il n'y aurait pas de problème. Mais là, c'est un peu tard", ont allégué des filles, rapporte, dans sa parution de ce mardi, le quotidien indépendant, "Soir info".

Selon elles, cette décision devrait être d'actualité, si "garder les cheveux impactait négativement sur leurs résultats", adjurant leur proviseur à surseoir à la mesure, en attendant le bilan du premier trimestre.

"L'un des ateliers que nous avons tenu avec les parents d'élèves, a recommandé que la mesure d'avoir des cheveux courts, jusque là en cours dans le premier cycle, s'étende au secondaire", a indiqué le proviseur dudit lycée, Daha Clément, estimant que "les filles passent plus de temps à faire de la coquetterie qu'à étudier".

"Nous avons donné deux semaines aux filles pour avoir des cheveux courts. Autrement, moi-même, je vais couper leur cheveux, si elles franchissent le seuil du portail", a-t-il prévenu.

gk/kkp/nf

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