mercredi 30 octobre 2013 par Le Temps

Le ministre ivoirien de l'Agriculture a procédé hier à Abidjan, à l'installation officielle des administrateurs du Conseil du Coton et l'Anacarde (Cca). Structure de régulation, du suivi et du développement des filières coton et anacarde. Selon M. Bamba Mamadou, son tout nouveau président du Conseil d'administration, la mise en place de cet organe est la résultante d'un processus qui a démarré en Juin 2011 par la mise en place d'un Groupe de Travail avec pour mission de dégager les grands axes de la réforme des filières coton et anacarde. Les orientations stratégiques de cette réformes, issues d'une large concertation avec les opérateurs, les organisations professionnelles agricoles, les experts tant nationaux qu'internationaux et les partenaires au développement, ont été adoptées par le gouvernement ivoirien le 22 mars 2013. A noter que le Conseil d'administration mis en place comprend 12 membres issues aussi bien des Organisations professionnelles agricoles que de la tutelle technique que financière. Par ailleurs, pour le bon travail accompli depuis quelques années à la tête de l'ex-Autorité de régulation du coton et de l'anacarde (Areca), Sanogo Malamine a été reconduit Directeur général du Conseil du Coton et de l'Anacarde. Mesurant le poids de ces nouvelles responsabilités, M. Sanogo a dit prendre la mesure de l'immensité de la tâche qui l'attend. Non sans promettre de ne pas décevoir les acteurs des deux filières. Mais aussi et surtout contribuer efficacement à l'amélioration du niveau de vie des producteurs. Nous prenons l'engagement de ne ménager aucune énergie pour accomplir notre mission. Les enjeux sont importants, a-t-il dit. Pour sa part, le ministre Coulibaly Sangafowa Mamadou, a instruit le Conseil d'administration et la direction générale de tout mettre en ?uvre pour faire passer la production ivoirienne de coton graine à plus de 600 mille tonnes d'ici trois ans contre 350 mille tonnes en ce moment. S'agissant de l'anacarde, sur la même période, il est prévu de faire passer son taux de transformation de 5% à 35%. Je vous engage à faire de cet organe, un véritable instrument de lutte contre la pauvreté dans les zones de productions de ces deux spéculations, a conclu le ministre Sangafowa.

Bamba Mafoumgbé

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