mercredi 13 novembre 2013 par L'intelligent d'Abidjan

Le Salon de la Solidarité - organisé par le ministère de la Solidarité de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, en marge de la Journée Nationale de la Solidarité - a ouvert ses portes le lundi 11 novembre 2013, dans le hall de la Caisse de stabilisation au Plateau. Les institutions nationales et internationales qui ?uvrent pour le bien-être des populations ivoiriennes, se sont donné la main à travers l'exposition catégorielle de leurs stands sur trois jours. Pour la ministre de la Solidarité de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Anne Désiré Ouloto, ce salon est un appel à la culture des valeurs de solidarité. Après l'inauguration du salon et la visite des stands, Anne Ouloto a rencontré, à la Bibliothèque nationale, les associations de victimes de guerre pour les exhorter à l'espoir : aucune loi humaine n'encourage la vengeance. Il faut qu'on aille à la paix. Notre objectif, c'est d'identifier toutes les victimes. Un projet de loi est, dans ce sens, déjà sur la table du gouvernement. Vous avez été mis au c?ur de la célébration de l'édition 2013 de la Journée nationale de la solidarité pour démontrer que votre situation préoccupe au plus haut niveau le gouvernement et nous y travaillons . La deuxième journée du salon Solidarité, le mardi 12 novembre 2013 a été marquée par un déjeuner de presse à la Maison de la presse. Abel Doualy, journaliste au quotidien gouvernemental Fraternité Matin, a au cours de ce déjeuner, animé une conférence sur le thème : ?'Apport de la presse dans la cohésion sociale''. Le conférencier a rappelé le rôle principal du journaliste qui est d'informer. Cela fait de lui un acteur de cohésion sociale: le journaliste a rôle un d'enquêteur, d'animateur qui relate les faits significatifs dans le processus de la cohésion sociale et du renforcement de la solidarité. Il se limite aux faits. Il ne doit pas inventer les faits mais les rapporter et éviter de compromettre la cohésion sociale même si les avis divergent à ce sujet. Le journaliste doit savoir favoriser le processus de réconciliation. Les principales activités du salon sont : les visites de stands, les consultations médicales et juridiques gratuites au bénéfice des victimes de guerre, la collecte de sang, la distribution de vivres et de non-vivres aux populations vulnérables.

S.M

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