jeudi 21 novembre 2013 par APA

L'Union pour le Développement et des Libertés (UDL) a jugé la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui passe de 36 607 F à 60.000 FCFA de propagande économique , estimant qu'aucune mesure d'accompagnement n'a été prise à l'endroit des entreprises.

L'augmentation du SMIG reste, en soi, une décision que nous saluons puisque cela suppose une hausse de plus de 40% du salaire de base devant être désormais payé aux ouvriers (). Cependant, il nous parait important de noter que si l'argent travaille sans circuler, l'augmentation des charges des entreprises est une invite au refus d'emploi de nouvelles personnes et une brèche pour l'accroissement du chômage , a déclaré le Président de l'UDL, Dr Joseph Martial Ahipeaud dans un entretien à APA.

M. Ahipeaud, a indiqué que dans une approche plus constructive, son parti aurait souhaité que le gouvernement propose des mesures d'encouragement pour les entreprises afin de leur permettre d'embaucher de nouveaux travailleurs pour accroitre le bénéfice d'une telle politique sociale.

Pour Martial Ahipeaud, cette mesure n'aura pas d'impact socio-économique dans un contexte où les opérateurs économiques font face à une forte pression sur leurs charges fixes, notamment, le coût horaire du travailleur, voire même celui du mètre carré des domaines fonciers industriels .

La puissante mais silencieuse résistance des industriels du secteur café-cacao face à l'imposition par le gouvernement du Droit Unique de Sortie, pour favoriser les exportateurs de fève, contre l'intérêt de l'industrie nationale, atteste de l'urgence d'une réorientation politique de la stratégie économique gouvernementale , a-t-il proposé.

Le gouvernement ivoirien a adopté, mercredi, un projet de décret relatif à une hausse du SMIG qui devrait passer après la prise de ce décret de 36 607 à 60.000 FCFA, soit une augmentation de 23.393FCFA.

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