mercredi 27 novembre 2013 par Notre Voie

La nouvelle réjouit les primo travailleurs : le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) connait une hausse de près de 64% à 60.000 FCFA. C'est l'aboutissement d'une longue série de négociations entre le patronat et les syndicats dont l'accord-partie a été arrêté en 2009.
Il y a certes de la joie. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que l'application de cette décision est adossée à des mesures d'accompagnement. Ces mesures d'accompagnement visent, entre autres, à minimiser l'impact négatif sur la compétitivité des entreprises, contenir une hausse éventuelle de la pression fiscale aussi bien sur les entreprises que leurs salariés, éviter toute augmentation du plafond de la cotisation sociale.

Ces mesures, faut-il le rappeler, concernent principalement l'amendement du projet de réforme de l'Igr, la réforme du barème des impôts sur salaire, la non-imposition du Smig, la suppression de la Contribution nationale employeurs et salariés. Ces mesures englobent également la non-application du nouveau Smig aux sinistres corporels non encre liquidés au moment de l'entrée en vigueur, la désindexation du plafond de la sécurité sociale du Smig, et la modification de la répartition de la cotisation au régime de retraite Cnps entre employeur et travailleur.
La mesure de revalorisation du Smig ayant pris effet depuis le dernier conseil des ministres, reste à savoir si les mesures d'accompagnement vont être prises en compte. C'est là que les employeurs attendent le gouvernement. Ils disent attendre le décret d'application pour avoir une nette lisibilité de cette décision.

J-S Lia

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