Depuis octobre 2013 et durant 24 mois, le district d'Abidjan connait la réalisation d'un projet de cartographie topographique numérique pour le développement urbain. Ce projet est le fruit d'un don du gouvernement japonais par l'entremise de l'organisme de coopération JICA qui s'élève à près de 3,1 milliards FCFA soit 660 millions de yens. C'est la révélation faite par J, directeur du Centre de cartographie et de télédétection (CCT) du Bureau national d'études et de développement (BNETD) également chargé de la réalisation de l'étude. C'était au cours d'une conférence de presse organisée le lundi 2 décembre dans les locaux du Centre pour annoncer le lancement officiel du projet dans les jours à venir. Séverin M'Bra a expliqué la démarche qui a conduit à l'octroi du don. Le BNETD a adressé une requête à l'ambassade du Japon en Côte d'Ivoire le 11 juin 2012 pour la réalisation d'une étude cartographique sur l'ensemble du territoire. Un après, nous avons eu une réponse positive pour le district d'Abidjan, a rappelé le directeur. Pour lui, le projet entre i dans sa phase pratique après la préparation entamée depuis octobre. Selon M. M'Bra, la mise à disposition des décideurs, des administrations et entreprises intervenant dans l'aménagement urbain de données géo-spatiales détaillées, complètes, fiables et actualisées de la ville d'Abidjan permettra de mener des programmes de réhabilitation des infrastructures. Le projet consiste à la production de cartes topographiques numériques à l'échelle de 1/2500 pour le centre ville d'Abidjan et la confection des orthophotoplans pour la zone périphérique d'Abidjan. Le directeur du CCT a salué le transfert de technologies qui devrait avoir lieu à la fin du projet. Les cartes topographiques sont différenciées au niveau des échelles. Et avec celles du projet qui sont de l'ordre de 1/2500, il y a plus de précision et de détails. Nous espérons tirer profit des méthodes japonaises, a reconnu le directeur. Nobuo Shimizu, chef d'équipe JICA, a souligné que tous les experts de son équipe sont mobilisés pour la réalisation du projet, et réitéré le transfert de technologies à l'issue du projet
FO